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Le « Hadj » expliqué par un imam ivoirien

En Côte d’Ivoire, alors que le paiement des frais d’inscription pour le pèlerinage à La Mecque a débuté depuis le 23 mars et prendra fin le 26 mai, Urbi & Orbi Africa revient sur le sens du « Hadj » avec l’imam Ibrahima Koné, vice-président du Conseil national islamique, secrétaire général du Forum national des confessions religieuses de Côte d’Ivoire.

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Le 20 mars, a eu lieu à Abidjan la cérémonie du lancement du voyage à La Mecque, présidée par le ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité Hamed Bakayoko. Comme chaque année, les organisateurs du pèlerinage avaient défini un quota par pays.

Cinq mille six cents places ont été attribuées à la Côte d’Ivoire dont 4 200 seront gérées par l’État ivoirien, et 1 400 par les organismes privés. Le prix du billet est de 2 millions de francs CFA (environ 3 000 €). « Ce coût est une chance pour les Ivoiriens. En réalité, le pèlerinage coûte plus cher que cela, mais l’État subventionne le supplément », commente l’imam Ibrahima Koné vice-président du Conseil national islamique.

Qu’est-ce que le « Hadj » ?

Le pèlerinage à la Mecque est le 5e pilier de l’islam, c’est l’un des fondements de la religion musulmane. Le « Hadj » est un acte obligatoire pour ceux qui en ont les moyens. Cette obligation systématique est levée pour ceux qui ne disposent pas des moyens financiers inhérents au voyage en Arabie saoudite.

Selon le vice-président du Conseil national islamique, l’histoire du pèlerinage remonte à la dernière année de la prophétie du prophète Mohammed, quand Allah lui a ordonné de faire le « Hadj ». Il est décédé l’année suivante.

L’objectif du « Hadj », chez les musulmans, est l’expiation de tous les péchés que l’homme aurait commis dans sa vie.

Pour l’imam Koné, le pèlerinage à la Mecque demeure une démarche d’une importance capitale inscrite dans le Coran. « Pendant la période du pèlerinage, poursuit l’imam Ibrahima Koné, les musulmans vivent une période spirituelle intense et s’interdisent beaucoup de choses, y compris les rapports sexuels avec leurs conjoints. »

Lucie Sarr (Abidjan)

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