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Le festival des rails sans le train

Misant sur le chemin de fer pour faire la promotion du tronçon ferroviaire Bamako-Kayes, la 14è édition du festival des rails pris le départ le 14 mai 2024 sans… le wagon du festival, l’un de ses symboles. Soutenu par le chemin de fer, l’événement devait être un voyage touristique pour festivaliers, dont des artistes. De Bamako à Kayes, les gares ferroviaires devaient vibrer au rythme de leurs musiques. Une occasion pour riverains de voir de leurs yeux des artistes dont ils ont entendu parler.

Depuis plusieurs années, ce rendez-vous dans la Cité des rails était mis en sommeil forcé, jusqu’à ce que l’espoir soit ressuscité avec la reprise du trafic. Un espoir tombé à l’eau avec l’arrêt des vieilles locomotives.

Black, de son vrai nom Alou Coulibaly, initiateur du festival va devoir attendre. La reprise du trafic ferroviaire restant hypothétique quoique la locomotive endommagée suite au déraillement ait effectué un essai, dont le rapport laisse des doutes.

Des fonctionnaires à double salaire ?

Ils sont civils et militaires à être appelés à d’autres fonctions. Mais là où cette pratique fréquente dans l’administration suscite des débats, c’est le côté salaire. Heureusement que l’administration, apprend-on de bonne source, commence timidement à y mettre de l’ordre. On se rappelle : ministre de la Communication sous IBK, Choguel Kokalla Maïga a été  accusé d’avoir perçu deux salaires pendant quelque temps.

Un challenger… amateur

Dans toute élection, chaque candidat doit se baser sur un programme bien ficelé à mettre en œuvre en cas de victoire. Tel ne semble pas être le cas pour la course à la présidence du Cnosm. Au lieu de présenter un programme visant à convaincre l’électorat, le challenger du Président candidat à sa propre succession aligne critiques et dénigrements. Aucun argument laissant croire qu’il pourrait apporter un quelconque changement !

Pas plus écolo que Diogo

Situé dans la région de Dioïla et dans le futur cercle de Banco, Diogo  devient de plus en plus soucieux de son environnement grâce aux dispositions prises par le chef de village, Bakary N’Golo Coulibaly avec la complicité de la population. La coupe de charbon est interdite et le contrevenant encourt des sanctions convenues à l’unanimité. Même le premier responsable du village n’est pas exempt. La convention est si bien ficelée que gare à celui qui se laisse surprendre avec un sac de charbon.  Mieux, un paysan n’est autorisé à transformer en charbon le bois mort de son champ qu’avec l’assistance d’une brigade commise à cet effet. Dont les membres ont l’œil sur tout, et attentifs surtout aux bruits des haches. Celui qui viole ces principes s’expose à des amendes destinées à alimenter la caisse de la brigade.

Avec cette rigueur que le village s’est imposé, il s’est doté d’un environnement où il fait bon vivre. Les bruits de haches intenses sont aussitôt vérifiés. Les bois de chauffe sont composés d’arbres morts ou des petits bois qui régénèrent rapidement.

Rassemblées par  la Rédaction

 

Source: Le Challenger
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