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Le coin du poète : En mémoire des soldats tombés

Deuil au seuil de l’incapacité.

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Souvent le deuil comme un plomb s’appesantit dans les cœurs et les esprits  sevrés de sommeil.

Deuil tu es respect de celui qui s’en va, disparaît sans retour. Cette âme crue éteinte mais  jamais mortelle est un prêt de Dieu, REPRIS.

Inéluctablement le jour même où l’on naît, promesse est faite de la lui restituer à l’ultime souffle.

Divine propriété, l’âme est un prêt d’éphémères instants seulement.

Flash et souffle, se nomme la vie d’ici bas.

Constante et perpétuelle se veut celle de l’au-delàs et non du champ de guerre.

La guerre n’est pas un champ de vies.

Rappelons-nous, recueillons-nous. Les tombes sont inévitables.

Tchadiens ils sont tombés par dizaines sans abdiquer  plus loin et difficile qu’à Kidal.

Rappelons-nous la victime expiatoire Damien BOITEUX de Kona.

Il avait des ailes de fer et nos ennemis des missiles tueurs.

Et toutes ces guerres récentes que font et subissent les rangers américains d’Afghanistan, Irak. Syrie et Centre Afrique dans le brouillard des engins de mort étrangers.

Je n’y étais pas mais mes yeux sont hallucinés par les 52 (cinquante –deux) Sud africains tués à Bangui. Tiens ! Johannesburg n’en est pas chaviré quels sacrifices pour autrui !

Ce ne sont du reste pas des dispenses car il doit être la tête de proue de sa propre guerre. L’aide reste de l’aide.

L’armée d’autrui n’est pas son armée à soi ; Non et Non.

Waterloo Waterloo  morne plaine.

Est-ce une bataille ou une guerre perdue ad aeternam. ?.

Les reliques de cette napoléonienne fleurissent en le Serval au Sahel occidental.

Apprenons à mourir pour nous-mêmes et nos descendants.

Qui à la maison qui en brousse.

Reconquérir tout ou partie de sa patrie ne saurait être « ein blitz krieg ».

L’on ne vainc pas un impuissant en lui faisant dos dans la guerre sans merci.

Les flammes des yeux brulent tout en face.

Tout dernier soldat peu gagner une guerre et en mourir.

Héros il finira, Eternel il sera, Semences il demeurera.

La désertion ne fait guère honneur.

Le défaut d’honneur se punit en traîtrise.

Senghor a fait la guerre, son choix c’était d’écrire l’émotion et la raison nègres.

Bush a fait ses guerres c’était pour se faire un prénom à l’américaine.

J’aime Mugabe et j’aime Sankara je ne sais trop, ils ont signé pour la postérité dans l’adversité.

Refondons notre armée les FAMA, trempées d’acier.

Aguerrir nos protecteurs de métier est l’urgence populaire.

Fertilisons les cœurs pour la paix et la fraternité de demain qui interpelle.

Maliens consommons nos défaites fumantes par l’ultime victoire.

O alchimie de la guerre.

J’aime Diby Silas et j’aime Deby Idris pour aimer le brave soldat inconnu.

De leur gorge incandescente ils se crachent du feu antidote.

J’irai, oui j’irai, à Kidal et j’atteindrai Tessalit sans coutelas, ni griffes, ni ongles, ni dents, seul le drapeau est mon arme indestructible.

Je dormirai à Ag El Hok, Bouréissa pour vendre et disséminer la liberté.

Je me ferai maçon   je me ferai un médecin car ne vois aucune frontière dans nos frontières.

Je bénirai le sang versé par ce soldat qui l’a donné et non perdu.

Tièba, le frère de Babemba, a une histoire, comme,

Samory, Soumangourou, c’est celle du baobab.

Parce que la vie se prolonge après la mort, mourons pour mieux vivre.

Ne mourant pas pour mourir, le sang c’est une sève amère qu’ensemencent fleuves et déserts, forêts et volcans sans couleur de peau ni volonté de nuire.

Prions ensemble ou seul, c’est le commencement.

Dieu attend.

C’est lui qui nous connait.

Le Mali est l’alpha et l’oméga de nos êtres.

Les FAMA se ressourceront comme des lamantins pour édifier ce toit de la victoire.

Dioncounda Niakaté

SOURCE: Le Guido

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