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Le chef de l’ONU appelle la communauté internationale à continuer à soutenir le Mali face à la montée des menaces terroristes

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a souligné jeudi la nécessité d’un engagement international continu au Mali, un pays qui s’efforce toujours de retrouver sa stabilité politique en dépit de nombreux obstacles, dont le terrorisme et la pandémie de COVID-19.

Le secrétaire général de l’ONU a tenu ces propos devant le Conseil de sécurité au cours d’un briefing sur le Mali, un pays d’Afrique de l’Ouest où la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) – considérée comme la plus dangereuse des missions de maintien de la paix de l’ONU – soutient le gouvernement depuis 2013.

“La construction d’un Mali plus sûr et politiquement stable nécessite un engagement collectif et constant de notre part, ainsi que le soutien continue de la MINUSMA. Nous le devons au peuple du Mali et de la région du Sahel, qui méritent un avenir meilleur”, a déclaré M. Guterres aux ministres et ambassadeurs participant à la réunion.

“Je reste très préoccupé par la situation dans le centre du Mali, où les activités terroristes continuent d’alimenter les violences inter-communautaires, faisant payer un lourd tribut à la population locale”, a affirmé le secrétaire général de l’ONU.

Même si les efforts déployés par le gouvernement pour faire face à la crise sont encourageants, Antonio Guterres a exhorté les autorités maliennes à prendre davantage de mesures pour lutter contre la culture de l’impunité, un objectif essentiel pour mettre fin à la violence.

M. Guterres a également énuméré les différentes manières dont la MINUSMA avait aidé le pays.

Au mois de mars, la MINUSMA a notamment facilité l’organisation des élections législatives, qui ont vu plus de femmes que jamais être élues, même si le secrétaire général a estimé qu’il y avait encore un long chemin à parcourir dans ce domaine.

La MINUSMA s’est également associée aux efforts nationaux de lutte contre la pandémie de COVID-19, une pandémie qui menace de faire passer à 5 millions le nombre de personnes ayant besoin d’aide humanitaire au cours des prochains mois.

L’escalade de la violence dans la région du Sahel a créé l’une des plus graves crises de déplacés et de réfugiés au monde, selon l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR, qui lancera vendredi un appel visant à répondre à l’augmentation des besoins dans ce domaine.

Xinhua

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