La croisade contre les personnes stigmatisées comme « criminels à col-blanc» s’illustre par des facettes nouvelles au gré des rumeurs d’ouverture de dossiers et d’arrestations de personnalités qui font tant de ravages dans l’opinion avant de se concrétiser.
En clair, les poursuites et interpellations policières dont on entend parler sont très souvent fictives mais ne tiennent pas forcément du fantasme. Et pour cause, elles traduisent très généralement l’imminence d’une procédure judiciaire et l’intention de passer à l’acte. Plusieurs anciens responsables ou dignitaires l’ont appris à leurs dépens ces deniers temps.
Se croyant libres de tout mouvement et à l’abri de toute poursuite, ils finissent par déchanter en se rendant compte qu’ils sont l’objet de procédure sans le savoir.
Aucune action judiciaire n’est formellement déclenchée mais les intéressés sont refoulés comme des malpropres de l’aéroport où il leur est signifié qu’ils ne sont pas autorisés à franchir les frontières. Comprenez par-là que le refus en la matière tient lieu de mise à la disposition de la justice.
Source : Le Témoin