De nos jours, l’avortement est l’ultime solution pour de nombreuses jeunes filles ayant des grossesses non désirées.
Face à la réaction de son entourage ou de son petit ami, la jeune fille est désorientée quant à ce qui concerne l’avenir de son futur bébé. Dois-je le garder ou pas ? Beaucoup d’entre elles se sont posées cette question.
Pour ce qui est des parents, en général ils n’apprécient pas du tout cette nouvelle. Les raisons avancées pour la plus part du temps sont le regard de la société envers la famille et l’honneur bafoué.
Des jeunes filles enceintes se retrouvent dans la rue sans soutien. L’une des causes de l’avortement.
Djeneba âgée de 28 ans en a fait les frais.” Quand j’avais 20 ans, je suis tombée enceinte. Mon père ne voulait pas entendre parler de ma grossesse. Ma maman a tenté de le résonner malheureusement il m’a mis à la porte. Tant que j’avais cette grossesse je ne pouvais plus vivre chez mon père. En ce moment mon copain n’avait pas les moyens pour m’héberger, on a donc décidé d’interrompre la grossesse. J’avoue que ça n’a pas été facile de me rétablir, car j’avais perdu du sang. Je me suis finalement mariée à 25 ans mais je n’ai pas encore d’enfant, je suis des traitements pour pouvoir tomber enceinte. ” Nous confie-t-elle.
D’autres jeunes filles n’attendent pas la réaction de la famille, elles décident tout simplement de mettre un terme à leur grossesse. ” Quand j’ai su que j’étais enceinte de deux semaines, j’ai décidé d’avorter. Mon petit ami était contre cette idée. Cependant j’ai insisté et il m’a donné l’argent pour le faire. Je suis étudiante, je viens d’une famille pauvre et mon copain est un homme marié. Je n’ai pas réfléchi deux fois. Mon avenir était en jeu.” Dixit Karidia S âgée de 27 ans.
Il faut cependant signaler que l’avortement est de plus en plus fréquent dans le milieu scolaire. Les jeunes filles qui deviennent actives à l’âge de 13 à 16 ans sont les plus exposées à des grossesses non désirées. Ce qui pousse la plus part des cas à l’avortement.
L’avortement, bien que autorisé dans certains pays, a des effets néfastes sur la santé.
L’avortement clandestin peut conduire à la mort. Au cas où la patiente arrive à sauter cette étape, il y a des risques d’infection, de stérilité ou d’autres complications qui peuvent surgir lors de la prochaine grossesse.
AFANOU KADIA DOUMBIA Stagiaire
Malijet