L’association des éditeurs de presse (l’ASSEP), présidée par Bassidiki Touré, a animé samedi dernier, une conférence de presse, à son siège, sis à l’ACI 2000. L’objet portait sur le procès de notre confrère, Boubacar Yalcoué et le cas des autres journalistes, en l’occurrence, Birama Touré, Salif Diarra, Hamidou Touré et Abdourhamane Doucouré.
Dans la déclaration, on peut lire : « depuis le 29 octobre, la Cour Constitutionnelle du Mali a porté plainte contre le journal « Le Pays », au sujet de la publication d’un article. De cette date à aujourd’hui, notre confrère Boubacar Yalcoué, en sa qualité de Directeur de Publication du journal et auteur de l’article incriminé, a comparu, en audience, les 29 novembre et 13 décembre 2018. Nous avons tous suivi avec un intérêt particulier, le déroulement des débats, lors de la dernière audience, jeudi dernier. Nous saluons le professionnalisme avec lequel le tribunal de la commune V du District de Bamako, a dirigé le procès jusqu’ici. C’est le lieu de déclarer que nous faisons entièrement confiance en la justice malienne. C’est pourquoi, nous restons convaincus que la date du 27 décembre prochain sera celle de la vérité. Toutefois, nous restons mobilisés, hier, comme aujourd’hui, afin que notre confrère Birama Touré, porté disparu depuis deux ans, puisse être retrouvé. »
L’ASSEP a réaffirmé son soutien à Salif Diarra de Maliactu, El Hadj Hamidou Touré de Malimédias.com et Abdourhamane Doucouré du journal La Sirène, tous victimes d’abus divers. Elle souligne que la liberté de presse est consacrée dans la loi fondamentale de la République du Mali. A ce titre, indique-t-elle, il est inconcevable que des journalistes soient persécutés, surtout, à un moment où, au pus haut niveau de l’Etat, on parle de dépénalisation des délits de presse. Les éditeurs de presse ont félicité les journalistes pour leur mobilisation en faveur de Boubacar Yalcoué. Ils ont fait une mention spéciale aux brillants avocats qui assurent sa défense, avec une expertise incontestée. Il s’agit de Maitres Demba Traoré, Malicki Ibrahim Maiga, Siriki Zana Koné et Mamadou Camara.
B.D.
Source: Canard Déchainé