Néanmoins, si la volonté d’émancipation institutionnelle est là, elle reste timide.
Par ailleurs, elle n’est pas exempte d’interrogations que notre analyse de l’Arrêt n°2020-07/CC du 18 décembre 2020 fait ressortir dans les points d’observations suivants inspirés par sa jurisprudence :
- Une recevabilité juridiquement douteuse ;
- Un défaut de qualité de député sans conséquences juridiques ;
- Une immunité parlementaire gracieusement offerte sans fondement constitutionnel ;
- Une Cour qui s’érige en pouvoir constituant de révision de la Charte de la Transition ;
- Un simple Règlement intérieur créateur de loi organique ;
- Une constitutionnalité incertaine du vote par le CNT de la loi.
Nous proposons dans les publications à venir, d’analyser chacun de ces points d’observations.
Dr Brahima FOMBA pour Afrikinfos-Mali