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L’APF sur le processus électoral: réduire la voilure des ambitions

La Mission de bons offices de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie au terme de ses trois jours de visite de travail au Mali recommande aux autorités maliennes de réduire leur ambition sur le processus électoral et référendaire. La Mission estime que la Transition devrait se consacrer prioritairement à l’organisation de la présidentielle et des législatives compte tenu du temps imparti.

 

Une délégation l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), conduite par Bruno FUCHS, Vice-Président de l’APF (Député/France), et composée de Philippe COURART (Député/Belgique), Dah Sansan TILKOUETE (Député/Côte-d’Ivoire), Lydienne EPOUBE (Députée/Cameroun), Néné Meriem KANE (Députée/Sénégal) et Jean-François MBAYE (Député/France), vient de boucler une mission de trois jours dans notre pays.
Au terme de cette mission, la délégation a animé une conférence de presse à l’Hôtel Salam de Bamako pour faire le point des séries de rencontres qu’elle a menées sur le processus électoral, objet de débat dans notre pays. Ainsi, la mission a reçu les autorités de la Transition, des partis politiques, des organisations de la société civile, des organisations de femmes et de jeunes.
A l’issue de ces différentes rencontres, le chef de la délégation s’est réjoui de la volonté des différents acteurs de la Transition de mettre en œuvre leurs engagements dans la période impartie de 18 mois et dans un esprit inclusif. Il a également noté avec satisfaction le souhait des parties prenantes de s’engager pleinement dans le processus de réforme. « De façon générale, nous avons rencontré des gens soucieux du sort et de l’avenir de leur pays », a apprécié M. Bruno FUCHS, tout en précisant que l’objet de la mission n’était pas de venir dicter des principes ou des directives au peuple malien.
Sur le processus électoral, il a noté des divergences et des inquiétudes quant à la tenue des élections dans un contexte sécuritaire très difficile marqué par l’absence de l’Etat dans certaines zones. Face à la situation, il affirme partager les préoccupations des Maliens. Mais que ces derniers fassent le choix d’aller aux élections avec un président qui va prendre les commandes ou de rester avec la transition.
Par ailleurs, il estime qu’à ce stade, la Transition devrait prioriser ses actions à mener. Selon lui, le temps imparti de 10 mois est peu pour réaliser tout ce qu’elle a envisagé. C’est pourquoi parmi les recommandations de la Mission de bons offices de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, indique-t-il, il est demandé aux autorités maliennes de réduire leurs ambitions sur le processus électoral en organisant que la présidentielle et les législatives. Après, poursuit-il, le reste du processus sera conduit par le président élu.
Ainsi, intervenant à son tour, le député ivoirien a ajouté qu’en la matière, il est conseillé de faire moins d’élections sûres que trop d’élections moins sûres.

Par Sikou BAH

Source : INFO-MATIN

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