L’ancien chef de l’État malien a été transporté mardi 1er septembre en fin de journée à la clinique Pasteur, un établissement privé de Bamako désormais sécurisé par les hommes du Comité national pour le salut du peuple (CNSP). Selon nos sources, il aurait été victime d’un malaise, dont les symptômes rappellent ceux d’un accident vasculaire cérébral.
Ce malaise serait cependant « sans gravité », affirme une source diplomatique. À l’en croire, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), âgé de 75 ans, « va mieux » et est « dans un état stable ». Selon nos informations, le CNSP a donné son accord à une évacuation vers l’étranger, sous réserve que l’ancien président soit en état d’être déplacé.
Une évacuation sanitaire vers Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, avait déjà été évoquée avec la junte depuis qu’IBK avait été contraint à la démission le 18 août. Le principe en avait été accepté par le CNSP, présidé par le colonel Assimi Goïta.
Libéré dans la nuit du 26 au 27 août de Kati, où il était détenu par les militaires depuis son arrestation, Ibrahim Boubacar Keïta avait été placé en résidence surveillée à Sérébénikoro, sa propriété familiale, qui comprend plusieurs villas et qui était depuis sécurisée par des éléments des forces spéciales maliennes.
Jeune Afrique