Beaucoup d’électeurs ont échangé leur voix contre un billet de 1000 ou 2000 FCFA. C’est devenu une tradition au Mali et le scrutin de ce dimanche 19 avril n’a pas fait exception à la règle. Malgré le fait que « la loi électorale condamne l’achat de conscience, et les candidats le savent aussi », cela ne les a pas empêchés de vendre leur conscience. Dans beaucoup de centre de vote, le billet de banque a circulé, notamment en commune 2 au centre de vote Inemassa de Niaréla, en passant par le groupe scolaire Aminata Diop à Lafiabougou en Commune IV, jusqu’au centre de vote Goundo Simaga de Badalagougou, lit-on dans un article sur Studio Tamani.
Pour le chef de mission du Pool d’Observation Citoyenne du Mali (POCIM), « la loi ne parle pas spécialement sur la question de transport, mais quand on l’analyse, on voit que c’est transformé le citoyen à bétail électoral ». Et il nous rappelle encore que l’achat de conscience est interdit par la loi malienne.
Source: Journal le Pays- Mali