L’analyse de la situation actuelle entre l’armée malienne et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) met en lumière un contexte préoccupant marqué par des tensions croissantes et des signes de préparation à la confrontation militaire. Cependant, il est essentiel de comprendre que l’escalade des hostilités ne serait dans l’intérêt d’aucune des parties concernées, y compris l’armée malienne. Voici quelques arguments en faveur de la position de l’armée malienne pour éviter une reprise des hostilités :
L’Accord de paix d’Alger : Un précieux rempart contre la guerre au Mali
- Bamada.net- L’accord de paix d’Alger : L’Accord de paix d’Alger de 2015 est le principal cadre censé mettre fin aux conflits au Mali et favoriser une transition pacifique. Une reprise des hostilités mettrait en danger cet accord, qui est la meilleure chance de ramener la stabilité et la paix dans la région. Les parties doivent continuer à travailler ensemble pour mettre en œuvre l’accord plutôt que de s’engager dans un conflit destructeur.
- Détérioration de la confiance : Il est indéniable que la confiance entre l’armée malienne et les groupes armés du Nord s’est détériorée au fil du temps. Cependant, une reprise des hostilités ne ferait qu’aggraver cette situation, rendant encore plus difficile la résolution pacifique des différends. Il est crucial de chercher des moyens de rétablir la confiance plutôt que de s’engager dans un conflit armé.
L’Accord de paix d’Alger : Un précieux rempart contre la guerre au Mali
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- Pression sécuritaire : La région septentrionale du Mali est déjà en proie à une pression sécuritaire croissante en raison des attaques terroristes. Une guerre civile ajoutée à cette situation ne ferait qu’aggraver l’instabilité et la violence, mettant en danger la population civile et compliquant encore davantage la situation.
- Retrait de la MINUSMA : Le retrait en cours de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) crée un vide sécuritaire qui doit être géré avec précaution. Engager une guerre civile dans ces circonstances ne ferait qu’empirer la situation sécuritaire et politique du pays.
- Ménager les ressources : Une guerre civile exigerait des ressources considérables en termes de vies humaines, de finances et de logistique. L’armée malienne, déjà engagée dans la lutte contre le terrorisme, aurait du mal à faire face à une autre guerre simultanément. Il est plus judicieux de concentrer les efforts sur la lutte contre les groupes terroristes.
Tensions croissantes au Mali : L’urgence de prévenir une nouvelle escalade
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Rétablir la confiance : Impératif pour la résolution pacifique des différends au Mali
Wassolo K
Source: Bamada.net