C’est à travers le bras médiatique de propagande ‘’Az Zallaqa’’ que les terroristes ont répondu à la demande de dialogue qui leur a été adressée par les plus hautes autorités du pays, notamment le président IBK. Même s’ils se disent disposés pour ce dialogue, ils ont posé comme condition, le départ des troupes étrangères. Cette information aussitôt partagée sur les différents réseaux sociaux, a fait l’objet d’un débat houleux entre les anti et pro troupes étrangères. Pour certains, si cette condition des chefs terroristes est un gage pour une paix durable au Mali, qu’elle soit acceptée. D’autres en appellent les plus hautes autorités à la prudence, car des négociations avec les terroristes sont un échec assuré. Votre facebookan du jour s’est intéressé à ces échanges sur les réseaux sociaux.
Ismaël Diombelé : Si ces groupes terroristes ne veulent pas discuter, je comprendrais, mais il faut vraiment qu’ils arrêtent de nous divertir avec des déclarations comme ça. Une chose est sûre et certaine, le Mali trouvera la solution à ce problème si le dialogue ne marche pas. Mais je pense qu’il n’est souhaitable pour personne d’en arriver là. Donc, une fois de plus, nous appelons les uns et les autres à faire preuve de plus de bonne volonté.
Fasso den : Je pense que le dialogue est le fondement de toute chose et le Mali est un pays, qui avait pour habitude de régler tous ses problèmes à travers le dialogue. Donc, nous faisons entièrement confiance au président de la république. S’il décide de dialoguer avec les terroristes, nous sommes sûrs d’une chose, c’est que seul lui pourra trouver des solutions pour le Mali et les Maliens. Notre devoir est juste de le soutenir.
Mamadou : IBK est un grand homme. Un homme qui sait ce qu’il fait. C’est un homme à qui les Maliens ont une entière confiance. Donc, je suis sûr que l’homme a pris cette décision pour le Mali et les Maliens. Et, une chose est sûre et certaine, ça va donner des résultats.
Alpha Sow : Les chefs terroristes et alliées, arrêtez de vous foutre de nous. Qu’ils arrêtent d’essayer de tordre la main au Mandé Massa, pour obtenir satisfaction. Nous leur demandons de déposer les armes et de mettre les intérêts de la nation au-dessus de tout. Le Mali a assez souffert comme ça.
Bibi : Ces terroristes n’ont pas à nous imposer des conditions. Nous avons décidé de négocier avec eux pour la paix et la sécurité dans notre pays, mais nous dire de chasser les forces françaises, ça, c’est autre chose. Ou bien cette proposition est un autre piège de ces criminels sans foi, pour bien profiter de nous. Mais qu’ils sachent que leur volonté ne sera pas fait.
GAFOU : Je pense que c’est ensemble, main dans la main, que nous allons réussir à trouver une solution à cette crise pour la paix et la sécurité dans notre pays. Notre pays est victime d’un complot et ces personnes de mauvaise foi font tout pour nous monter contre le gouvernement, pour pouvoir bien profiter de nous. Et on ne doit pas leur faire ce plaisir.
Behanzin : Ils exploitent la naïveté des Maliens qui crient à se fendre la bouche contre la France et les Occidentaux. Le dialogue national qui a recommandé le dialogue avec les terroristes n’a posé aucune condition. Donc, bonjour la surenchère des terroristes. Nous avons des relations historiques avec le France et tous ces pays qui sont venus parce que les terroristes sont venus avec des envahisseurs chez nous.
Qu’Iyad et ses terroristes fassent partir leurs alliés d’AQMI, du MUJAO, de Boko Haram et de DAECH avant de poser la condition de départ des troupes étrangères.
BINTOU : La paix et toujours la paix un mot qui est dans la bouche de tout un chacun, mais difficile à avoir pour notre pays qui en a tant besoin. Il faut vraiment que nous changions de comportement pour qu’ensemble nous puissions avoir la paix pour le Mali. La paix n’est pas un simple mot, mais un comportement.
Le Sofa du Mandé : Si l’État donnait 72 heures à Dana Ambassagou pour amener la tête de Koufa et Iyad à Koulouba, bien sûr avec l’aide de l’armée malienne, il aurait. Mais hélas, l’Etat est sous la tutelle des Occidentaux. La RDC a utilisé les milices pour chasser les rebelles pourquoi pas au Mali.
Mali béni : La paix n’a pas de prix, et toute initiative qui vise à emmener cette paix est soutenable. Nous demandons plus d’efforts et de générosité de la part de nos partenaires financiers et techniques. Nous n’avons besoin que de cette paix. Et s’ils se sentent incapables de nous aider à l’obtenir qu’ils quittent notre pays.
Modibo Keita : Tous ceux qui, de près ou de loin, sont impliqués à ces massacres lâches et barbares doivent s’attendre au pire. Il n’y aura aucune clémence pour eux. Nous veillerons à ça que ça soit aujourd’hui ou de demain nous serons là et la justice sera rendue.
Aicha Walette : Pourquoi les terroristes exigent une telle proposition comme le départ des forces étrangère au mali ? Est-ce que ces terroristes veulent réellement la paix au Mali ?
N’GOLO DIARRA : L’autorité malienne doit prendre des mesures et des sanctions contre tous les ennemis de la paix. Nous voulons une accélération du processus de paix, afin que les terroristes reviennent en arrière et coopérer avec le gouvernement pour la stabilité du pays.
INFO-MATIN