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La Stratégie de sécurité alimentaire mondiale « Feed the Future » du gouvernement américain au Mali lancée

Kurt Low, Chef d’équipe agriculture et croissance économique / USAID « La stratégie a pour but de réduire durablement la faim, la malnutrition et la pauvreté au Mali »

Le plan pays de la stratégie mondiale de la sécurité alimentaire (ou Global Food Security Strategy- GFSS en anglais) au Mali sert de cadre global pour la programmation intégrée de la sécurité alimentaire, de la nutrition et de la résilience. Le plan s’appuie sur les résultats et les analyses des travaux antérieurs et en cours dans le cadre de l’initiative « Feed the Future » et continue de mettre l’accent sur la réduction durable de la faim, de la pauvreté et de la malnutrition en réalisant trois objectifs principaux, à savoir: une croissance inclusive fondée sur l’agriculture; un renforcement de la résilience des personnes et des communautés; et une amélioration de l’état nutritionnel, en particulier chez les femmes et les enfants. Pour rappel, l’USAID Mali dispose d’une enveloppe d’environ 24 millions de dollars par an pour soutenir cette stratégie ainsi que le Plan National d’Investissement Agricole du Mali. Nous plaçons ce lancement sous le signe de la cohésion, de la complémentarité et de la réussite. Ce lancement traduit l’alignement de notre stratégie sur les priorités de la stratégie nationale du Mali en matière d’investissement dans l’agriculture. Différents types de programmes de l’USAID pourraient être nécessaires pour traiter les principaux problèmes de sécurité alimentaire au Mali, explique Kurt Low dans une interview accordée à maliweb.net.

Gestion des ressources naturelles, un élément clé de la programmation de l’USAID

A titre d’exemple, le maïs étant largement cultivé dans le sud du pays, la quasi-totalité des travaux spécifiques à cette chaîne de valeur aurait lieu dans la sous-zone de Sikasso. La concentration de pasteurs est plus forte dans le centre et le nord du Mali et les problèmes liés à la terre et à l’eau entre cultivateurs et pasteurs pourraient être pris en compte dans les activités comportant une composante élevage. Des régimes de précipitations de plus en plus variables sont davantage susceptibles de provoquer des chocs climatiques dans le centre du Mali, rendant les programmes de résilience climatique extrêmement importants. En outre, les zones humides protégées et mondialement reconnues du Delta intérieur du Niger et de la plaine inondable de Sourou se trouvent dans certaines communes cibles de Mopti, faisant de la gestion des ressources naturelles un élément clé de la programmation de l’USAID dans la zone, ajoute le site.

Le Sénégal parmi 41 pays menacés par la famine dans le monde

Selon le dernier Rapport de la FAO sur les Perspectives de récoltes et la situation alimentaire publié jeudi 4 juillet, les conflits en cours, la mal gouvernance et les sécheresses demeurent les principales causes de grave insécurité alimentaire, compromettant, ainsi, l’accès aux aliments et leur disponibilité pour des millions de personnes. Malgré la bonne santé financière clamée, le Sénégal fait partie de ces pays africains que la FAO cherche à nourrir. Le Rapport indique que 41 pays, dont 31 en Afrique, ont toujours besoin d’une aide extérieure pour couvrir leurs besoins alimentaires, une situation inchangée depuis trois mois. Ces 41 pays, ont actuellement besoin d’une aide extérieure pour couvrir leurs besoins alimentaires, au risque de voir une partie de leurs populations, victimes de la famine. Ils sont disséminés en Asie et en Afrique. Dans ce lot, figure, en bonne place, le Sénégal, aux côtés de pays comme le Yémen, le Zimbabwe, l’Erythrée ou la Guinée. Pourtant, des pays apparemment pauvres comme la Guinée-Bissau ou la Gambie, ne figurent pas sur ce Rapport, lit-on dans dakarprivee.com.

Madagascar s’inspirer de l’expérience sud-coréenne dans la lutte contre l’insécurité alimentaire

Dans les années 1960, la Corée du Sud a vécu ce que Madagascar traverse aujourd’hui en matière d’insécurité alimentaire, mais le pays a pu s’en sortir. La Grande île pourrait-elle s’inspirer de l’expérience sud-coréenne en matière de lutte contre la malnutrition et la sécurité alimentaire ? Il y a lieu de le penser. Au début de ce mois, une délégation sud-coréenne, composée de l’ambassadeur en personne, des représentants de l’Agence de coopération internationale de la Corée du Sud (KOICA), des experts en nutrition, ainsi que des représentants du Programme Alimentaire Mondial (PAM), a effectué une visite dans le Grand Sud de Madagascar, et a constaté de visu les réalités sur place, notamment à Ampanihy, Fotadrevo et Itampolo, en matière de malnutrition aussi bien chronique qu’aiguë. Cette visite a permis d’évaluer les besoins énormes de la population dans ces localités, et des appuis possibles que pourrait apporter la Corée du Sud et son agence d’appui KOICA. La mise sur pied d’un futur projet, dont la mise en œuvre sera confiée au PAM, est ainsi envisageable. Un projet avant la fin de l’année. Lundi dernier, une rencontre entre l’ambassadeur de la République de Corée, Lim Sang-Woo, le coordonateur national de l’Office national de nutrition (ONN), le Dr Lucie Solofonirina et le représentant du PAM, Moumini Ouedraogo, est sans doute les prémices d’une prochaine collaboration. « Un rapport complet de cette visite permettra de voir comment renforcer la capacité de l’ONN et du PAM pour améliorer la situation en matière de nutrition dans le Grand Sud de Madagascar. Nous espérons finaliser ces études et démarrer un projet avant la fin de l’année », a affirmé l’ambassadeur de la République de Corée, Lim Sang-Woo, note allafrica.com.

Moctar FICOU / VivAfrik

VivAfrik

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