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La stratégie de la mort douce

En retenant salaire des enseignants pour fait de grève, en ces temps de Coronavirus, le gouvernement Boubou Cissé opte pour la stratégie de la mort douce vis-à-vis des gens-seignants de la république. L’annonce de cours à distance par le gouvernement pour les enfants en cette période de confinement, a réveillé le front anti-Boubou Cissé. Selon certains facebookeurs, la confiscation des salaires des enseignants est plus mortelle que le Corona, car elle les humilie d’abord dans leur société, les déshonore. Cette mort, elle est plus tragique que cet ogre de Corona qui est le cauchemar de plus d’un aujourd’hui. Votre Facebookan du jour !

 

Papp Yanoga : Tandis que le président ghanéen et les ministres renoncent à 3 mois de leurs salaires au profit de la population ghanéenne, les autorités maliennes font tout le contraire.

Bekaye Samake : Pourtant, ces cours virtuels seront une solution pour combler ce vide.

Doumbia Fakoly : Bekaye Samake, je t’en prie, mon cher, combien d’enfants disposent des moyens nécessaires pour suivre ces cours virtuels ? Soyons objectifs dans tout ce que nous faisons. Ces décideurs ne connaissent pas la réalité du terrain. Même pour ces cours à distance ce n’est pas du jour au lendemain. Ça nécessite des préalables.

Bekaye Samake : Doumbia Fayol mon cher, le Mali n’est pas le seul pays, Sénégal, Burkina et tant d’autres le font déjà en ligne.

Doumbia Fakoly : Et je n’ai point dit que ces cours en ligne ne sont pas instructifs. Mais ton pays, le Mali, n’a ni les moyens ni la capacité nécessaire pour cet exercice.

Papp Yanoga : Tandis que le président ghanéen et les ministres abandonnent 03 mois de leurs salaires au profit de la population ghanéenne, les Maliens font tout le contraire. Ce régime fait fit de l’intérêt général. Il ne se soucie que de lui-même. Au lieu des supposés cours en ligne, payez ces pauvres pères de famille d’abord.

Amadou Konate : Dieu est au contrôle, tôt ou tard, les enseignants du Mali auront la totale satisfaction ! La lutte continue, vive les enseignants ! Merci.

Sekou Traore : Bonjour, sachez que les Maliens ne sont au courant de rien concernant cette affaire. Moi je maîtrise bien le sujet parce que je suis banquier et j’ai plein de clients enseignants. Mais sachez que les Maliens ne savent même pas que le COVID-19 a été utilisé comme prétexte pour définitivement détruire les enseignants.

Cheick Salah : le ministre se rend carrément coupable en accumulant des mensonges grotesques indignes de la part d’un chef de gouvernement. Les terroristes étouffent le peuple par la famine pour les rendre dociles, boubou utilise le même système. Il a délibérément suspendu les salaires des gens-seignats.

Ousmane Traore : Les enseignants continueront à subir suite à leur comportement irresponsable. L’occasion leur avait été donnée de faire partir le PM par un vote sanction contre les listes engagées par la majorité aux législatives. Malheureusement, l’abstention a été le choix de certains et d’autres pour des intérêts inavoués ont voté RPM et associés. On ne peut vouloir la chose et son contraire.

Sidiki Goïta : Ousmane Traore, associer le départ du PM à cette histoire des enseignants, c’est de connaître mal ce régime. Boubou est là pour protéger les sales besognes du régime. Donc, rien ne pourra le faire partir. En plus, il faut savoir aujourd’hui que les enseignants souffrent, mais cela ne se sent pas seulement à eux. Ça joue sur l’économie du pays, car ces salaires profitent à toute l’économie du qui.

  

Amadou Doumbia Dit Ladji : Le Mali n’aurait jamais la paix tant qu’il n’y’aurait pas de l’injustice entre les Maliens. Les enseignants ne pardonneront jamais ces soient disant dirigeants.

Fousseyni Diarra : Les enseignants doivent agir pour défendre leur survie. Ce mal qui les frappe est plus mortel que le Corona, car il les humilie d’abord dans leur société, les déshonore avant de les plonger dans une précarité sans précédente. On appelle ça, la mort douce. Cette mort, elle est plus tragique que cet ogre de Corona qui est le cauchemar de plus d’un aujourd’hui.

Sadia Drame : Le gouvernement de Boubou Cissé ne peut pas résister face à la colère du peuple malien. Nous voulons vraiment que nos enfants reprennent le chemin d’école.

Oumarou Kodio : À force de trop avoir raison, on risque d’avoir tort. C’est ce qui est en train d’arriver aux enseignants du Mali. Sinon, tous les Maliens, à l’unanimité, y compris le gouvernement, ont donné raison aux enseignants parce que c’est un engagement du gouvernement malien en son temps. Donc, en aucun cas, le gouvernement malien ne pouvait s’en dérober. Mais quand le pays va mal, très mal, et qu’on parle d’efforts de guerre, surtout qu’on ne parle pas de diminution de salaire, on doit revoir sa décision et faire parler son patriotisme. Ce que je demande à mes chers collègues enseignants, c’est de reprendre les cours en tenant le cap de la lutte jusqu’à l’obtention de notre dû.

Yacouba Cissouma : Oumarou Kodio, vraiment tu n’as pas compris la lutte qui oppose les deux camps. Mets une chose en tête, nous avons des gouvernants insouciants. Tu dis que le pays est en guerre et on parle d’efforts de guerre. Tu as remarqué si nos gouvernants ont songé à renoncer à un 1/3 de leurs salaires ? Ici, au Mali, la majorité de la population est analphabète et c’est raison pour laquelle ces gouvernants traitent les populations comme des animaux.

Source : INFO-MATIN

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