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La situation sécuritaire toujours préoccupante au Nord du pays La recrudescence des enlèvements inquiète enlèvements inquiète

Dans le septentrion, outre les attaques terroristes qui font de nombreuses victimes, notamment dans les rangs des forces armées, la situation qui inquiète le plus c’est surtout les enlèvements notamment de personnalités qui se multiplient. Très souvent, ces enlèvements ont des motifs crapuleux, mais il n’est pas exclu qu’ils aient d’autres objectifs criminels.

 

Les récents cas d’enlèvements signalés sont notamment ceux du chef de village de Gossi, Mohamed Maïga dit Congo kidnappé devant son domicile, le soir du lundi 6 janvier dernier, ainsi que de Elhadji Ibrahim Diallo, qui n’est autre que le père de l’opérateur économique Oumar Ibrahim Diallo dit Oumar GAA KOY.

Il a été enlevé, le mardi 7 janvier, alors qu’il était sur la route Tabango et Monzonga, dans le cercle d’Ansongo, aux environs de 9 heures du matin. Il n’y a pas encore de revendication, mais tout porte à croire que les ravisseurs réclameront des rançons en vue de leur libération.

Ces enlèvements rappellent ceux qui se sont produits l’année dernière dans la région de Tombouctou, impliquant notamment le maire de Banikane, localité faisant partie du cercle de Gourma Rharous, Talkhata Abdoul Hamid Maïga, un riche commerçant de Gossi du nom de  Issouf Touré, un homme d’affaires de Tombouctou, Sidi Dicko. Tous ont dû débourser plusieurs millions de FCFA pour être libérés.

Rappelons que toujours dans la journée du mardi 7 janvier dernier, vers 6 heures du matin, des individus armés non identifiés ont fait irruption dans un campement dénommé Inalabade, à 47 km au nord d’Ansongo. Ils ont enlevé deux jeunes filles répondant au nom de Leïla et Fatoumata, âgées respectivement de 16 et 17 ans. Après leur forfait, ils ont pris la direction de la localité de Timdibawen 105 km/Sud-Est d’Ansongo.

Un rapt qui pourrait être attribué aux éléments de l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) qui se sont déjà illustrés dans des actes similaires par le passé. Ils utilisent les jeunes filles soit comme esclaves sexuelles ou les poussent à commettre des attaques suicides comme il en arrive très souvent au Nigéria avec les jeunes lycéennes de Chibok. D’autant que des récits font état de la participation de filles dans des attaques au Mali.

Massiré DIOP

Source : l’Indépendant

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