Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

La saison des grèves

En dépit de son engagement pour la trêve sociale proposé par le régime IBK, malgré les nombreuses contraintes de l’heure, la centrale syndicale historique décide d’aller en grève dans deux semaines si ses préoccupations ne sont pas satisfaites par le gouvernement. La nouvelle divise les internautes. Si les uns parlent de grève égoïste, les autres n’hésitent pas d’évoquer un règlement de compte personnel entre le secrétaire général de la centrale syndicale et les autorités de la transition. En tout cas, le retournement brutal de la Bourse du travail contre le gouvernement de transition semble avoir d’autres motifs loin de la défense des intérêts des travailleurs du Mali. Face à la montée brusque du thermomètre du front social, certains se demandent finalement s’il n’y a pas lieu pour le peuple d’exiger des comptes aux syndicats dans un pays où désormais tout est priorité. Ces débats constituent le sujet de votre facebookan du jour !

 

Abdoulaye Kone : La plus grande centrale syndicale au Mali (UNTM) dépose un préavis de grève de 72 h, ce lundi.

Baila Niang : Nous, le peuple malien, sommes en droit d’exiger des syndicats, notamment la centrale syndicale à prendre en compte la situation du Mali. Les revendications syndicales ne sont pas du tout opportun :
D’abord parce que la survie du Mali est en jeu dans cette transition,
ensuite, de la même manière que la centrale a mis fin au corporatisme pour aider la construction du Mali en 1960, aujourd’hui elle doit surseoir à ces revendications pour sauver le Mali. Ensemble, sortons des incertitudes pour la sauvegarde de nos enfants et des générations futures.

Hassane Diallo : Baila Niang, pour aider à la construction du Mali, il faut déjà que les dirigeants acceptent de diminuer leur train de vie, à diminuer leur salaire et certains avantages liés à leur fonction. Sinon, les fonctionnaires, qui demandent une meilleure condition de travail, ne contribuent nullement pas à appauvrir le Mali.

Tidiani Sanamougno Yalcouye : Quelles sont ses revendications, s’il vous plaît ?

Cheick Oumar Kone : Il est vraiment temps que l’État s’assume. Sinon, quel citoyen doit-on parler de grève en cette période de la nation ? Pire, dans une période transitoire.

Ibrahim Keita : Baila Niang, j’aurais aimé que les trois dirigeants réduisent leur salaire à savoir : le Président, le vice-président et le Premier ministre de la Transition.

Oumar Traore : C’est la centrale historique et non la plus grande. Sans élection professionnelle, aucune centrale ne peut se prévaloir de ce titre.

Daniel Kouriba : Tu es complice de l’Untm, qui pourtant, est contre ton intérêt supérieur.

Yacouba Doumbia : Daniel Kouriba, on ne fait qu’informer point.

Daniel Kouriba : Il faut dénoncer.

Ibrahim Maiga : L’Untm est une grande centrale syndicale de nom seulement.

Younoussa Dit Sheva Kone : Donc, ils n’ont pas pu le faire vendredi ? Qu’il n’oublie pas leur engagement d’observer une trêve sociale jusqu’en fin 2021.

Waly Diallo : ça, c’est la honte des travailleurs, il pense seulement à leur intérêt personnel au Mali.

Mamady Diakite : Nous allons les appuyer, car après tout, c’est nos braves enseignants qui sortent encore plus bonifiés. Vive les grèves égoïstes de L’Untm !
Vive la majoration des salaires des braves enseignants !

Boubacar Koumare : Katilé tayè Molobalia deye. Lui, il n’avait pas accepté la trêve sociale sous IBK ? Jusqu’à aller affronter les syndicats d’enseignants en se mettant du côté de boubou et du gouvernement.

Sinaly Tiemoko Coulibaly : Une bonne nouvelle pour les enseignants. Article 39 !

Mohamed Diallo : Ousmane Lôrê Diakite, il faut seulement regarder les composantes de cette centrale par exemple : les banques, les finances, les impôts, la douane… et beaucoup d’autres

Ousmane Lôrê Diakite : Mohamed Diallo, Hummm, mon frère chaque chose a une solution.

Mohamed Diallo : Ousmane Lôrê Diakite, soyons objectif mon frère, le pays ne peut supporter une grève de longue durée de l’UNTM.

Ousmane Lôrê Diakite : Elle peut faire 365 jours de grève si elle veut, elle est la plus ancienne non puissante actuellement.

Ahabar Alhabar : Katile ce malhonnête-là. On le suivra pas inchallah !

Boukary Ibrahima Kamogo : Honte à cette centrale égoïste, elle n’a pas digéré l’application de notre A39.

Thierno Madani Thiam : Yacouba Doumbia, pas de soucis ton kôrô on va lui rafraîchir la mémoire.

Yacouba Doumbia : Thierno Madani Thiam, pour moi l’UNTM demeure la plus grande centrale syndicale au Mali. Mais comme je suis en face d’un kôrô, je ne veux pas payer de cola.

Nouhoum Sidibe : Malick Konate, ces enseignants ont leur syndicat autonome.

Sidi Modibo Sangaré : Ils seront remplacés par des volontaires, c’est tout…

Amadou Arama : Qu’ils aillent au diable !

Mamadou Daba Diawara : Pourquoi pas un préavis de 72 ans même ?

Oumar Konare : Qu’il nous fasse ici la paix, les dinosaures.

Enfant De Djebougou Djebougou : Mais elle a oublié ce qu’elle a décidé sous l’ancien régime wa ???

Daouda Coulibaly : Plutôt, la centrale qui n’a plus sa raison d’être, dirigée par des gens qui ignorent les principes sacro-saints du syndicalisme.

BaLaya Guindo : maintenant, Katilé se fait petit et pour l’UNTM, c’est une question de jours !

Doumanaba Binke : Je n’irai pas en grève. Ne partez pas en grève, chers enseignants, KATILÉ est un traître !

Source : INFO-MATIN

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance