A ce que je sache, vous
n’êtes pas le RETOCRAD
(Réseau des communicateurs traditionnels) !
Cette démarche n’est pas la
bonne. Vous vous substituez aux
véritables acteurs… Peut-être
l’ignorez-vous ? C’est le Mali qui
est en train de disparaître…
Nous ne contrôlons plus 75% de
notre territoire… Pourquoi donc
n’aviez-vous pas évoqué le cas
Soumaïla Cissé porté disparu
depuis maintenant plus deux
mois ?
Est-ce à vous de jouer les média-
teurs en lieu et place des notabilités, des familles fondatrices, et
autres personnes ressources
habilitées du pays ? […]
Ce n’est ni une question d’IBK ni
de Dicko, mais du Mali ! Dicko
n’est pas opposé à IBK. Lui et
moi appartenons tous au même
pays, à la même famille et avons
en commun ce pays qui risque
malheureusement de disparaître
aujourd’hui … tout simplement
parce que les gardiens du temple
ont failli. Devrons-nous laissez
faire ? Non ! Non plus question
pour nous de détruire le pays…
On supplie quelqu’un qui est
censé être conflit avec une autre
personne. Ce n’est pas le cas. Je
ne suis en conflit avec per-
sonne… Et pas question de polémiquer avec vous. Qu’on ne
vienne donc pas me supplier !
Me demander à moi de me taire
et aller ensuite faire le compte-
rendu à qui ? Bien sûr, au chef
de l’Etat. Vous n’êtes pas dans
votre rôle… Et moi je ne suis pas
la bonne personne !». […]
Les gros-bras : des boucs- émissaires ?
Dans sa communication à la
faveur de la rencontre, l’un des
porte-paroles des visiteurs a
précisé que l’initiative de la
démarche leur est propre et n’a
été nullement dictée par une
autre personne. Bien évidemment, l’on ne saurait accorder le
moindre crédit à cette déclaration sentant fort un relent de
dissimulation et de mea culpa.
Et pour cause.
La marraine des Associations de
Gros-Bras au Mali n’est autre
que l’actuelle Première-dame et
non moins épouse d’IBK,
Madame Keïta Aminata Maïga.
En cette qualité (et c’est en son
honneur), elle entretient ces
associations et ce, depuis
aujourd’hui plus d’une décennie,
voire deux. C’est au milieu des
années 90 que ces associations
ont vu jour et l’épouse du
Premier Ministre d’alors (suivez
mon regard) a été choisie
comme présidente d’honneur.
Et elle a été constante dans son
soutien, à ce jour.
Aussi, c’et bien grâce à à cette
participation de qualité que les
jeunes en question ont remporté
de nombreuses distinctions
continentales et même mon-
diales. C’est encore grâce à elle
qu’il existe aujourd’hui une fédération dévolue à cette discipline
sportive au Mali. Toute chose
permettant aux adeptes de parti-
ciper et de s’illustrer lors des
compétitions mondiales. Pour
tout dire, c’est l’actuelle
Première-dame, Madame Keïta
Aminata Maïga qui a fait de ces
jeunes, deuxième, voire troisième génération de cette disci-
pline au Mali, ce qu’ils sont
aujourd’hui. Ils lui doivent tout !
Absolument tout !
Prétendre donc que l’initiative
de la rencontre avec l’Imam Dicko est personnelle et nulle-
ment inspirée par une autre per-
sonne est à prendre avec beau-
coup de circonspection dans la
mesure où l’actuelle Première
dame se trouve au début, au
milieu et sera peut-être à la fin
de tout !