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La précarité de la presse conforte le gouvernement sinon comment comprendre qu’il ne puisse pas ouvrir des enquêtes contre ceux qui ont encaissé les fonds ? Le gouvernement se reproche-t-il quelque chose?

Dans le jargon journalistique, cela s’appelle faiblesse de l’Etat et gouvernement failli. La précarité d’existence de la presse privée, notamment reflétée par la faiblesse des tirages et des ventes, le renchérissement du coût des matériaux, le bas niveau des rémunérations, l’individualisme entrepreneurial des éditeurs en fait une cible privilégiée pour les partis politiques.

Cela malgré le fait que les hommes politiques, en général, considèrent trop souvent les journalistes comme des faire-valoir qu’ils cajolent volontiers quand ils en ont besoin et qu’ils méprisent si ces derniers n’en font pas assez. La presse malienne à la recherche du « nassongo » : Un confrère écrivait sans ambages, je cite : « les journalistes se détournent de toute éthique et de toute déontologie pour devenir des chasseurs de nassongo » (dépense quotidienne). Ils se disputent les sources généreuses, les secteurs fructueux. C’est ainsi que beaucoup sont devenus des vassaux entre les mains des politiciens qui les manipulent) leur guise. Le commentaire encenseur et sans conviction prend le dessus sur l’analyse objective et le compte rendu neutre et impartial. La plume est vendue et dirigée sans arguments valables, contre l’adversaire dont la destruction ou la démolition est un vœu ardent ». Le droit à l’information que recouvre la liberté de presse est un droit de l’homme, une des libertés publiques fondamentales.

Source: L’Inter de Bamako

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