À Nouakchott, où est installé le secrétariat du G5 Sahel, l’inquiétude monte face à la dégradation de la situation au Mali, matrice du djihadisme régional.
Envoyé spécial à Nouakchott
À mesure que la situation sécuritaire s’améliorait ces dernières années en Mauritanie, elle se dégradait dans les quatre autres pays du G5 Sahel, franchement au Mali et au Burkina Faso, moins au Niger et au Tchad.
Vu de la capitale mauritanienne, où est installé le secrétariat du G5 Sahel, il est difficile de comprendre pourquoi les recettes mises en œuvre à Nouakchott par le commandement militaire n’ont pas été reproduites dans les pays voisins.
L’inquiétude monte aussi envers la machine supranationale bruxelloise, qui pilote complètement cette union régionale du G5, et dont les technocrates pourraient bien ensabler la France et l’Europe dans un conflit sahélien dont on ne voit désormais plus l’issue.
«La guerre est quasiment perdue», avoue François-Xavier Pons, un spécialiste français travaillant sur la sécurité et le développement en Mauritanie. Comme cela a été fait dans ce pays, il faut au Mali fixer les populations, avec les services de …
Source: Le Figaro