La mairie de Bamako à travers le directeur général de la Cellule technique d’appui aux communes (CTAC), Moussa Bocoum, a donné la situation des travaux de curage du district qui ont bien démarré. Cette année, le programme se déroule en deux phases et les travaux de la première phase qui consiste à curer les caniveaux est à 60 %. La seconde, qui concerne les collecteurs secondaires, vient d’être lancée.
Suite à l’inondation du 16 mai dernier qui a malheureusement causé des pertes en vies humaines et des dégâts matériels très importants, la mairie du district de Bamako a renforcé son programme annuel de curage des caniveaux et de surcreusement des collecteurs secondaires dans la ville. Cette décision a été prise au cours d’un conseil de district extraordinaire.
Le programme se déroule en deux phases : la première consiste à curer jusqu’à 184 kilomètres de caniveaux et la seconde phase concerne les collecteurs secondaires. Pour l’heure, selon le DG du CTAC, Moussa Bocoum, les travaux de la première phase sont à 60 %. Pour la seconde phase, les ordres de services ont été donnés et les travaux sont déjà amorcés, explique M. Bocoum.
Les deux phases concerneront près de 539 kilomètres à curer à l’intérieur de la ville de Bamako. Ainsi, en Commune I : 87 339 ml, en Commune II : 98 913ml, en Commune III : 95 576ml, en Commune IV : 102 606ml, en Commune V : 102 446ml, en Commune VI : 52 261ml.
En plus de ces travaux, le programme envisage de procéder au surcreusement des collecteurs naturels qui sont les transits entre les grands collecteurs et le fleuve. Ce surcreusement a démarré depuis le dimanche dernier sur le collecteur naturel qui va de Kalabancoura au pont tordu. Ils sont 53 GIE à travailler sur ce premier programme et 110 GIE sur le second. D’autres entreprises seront impliquées dans le surcreusement des collecteurs naturels.
Le DG, M. Bocoum, estime qu’au niveau du district de Bamako, d’énormes efforts ont été engagées par les élus avec l’accompagnement de l’Etat pour nettoyer proprement les caniveaux et minimiser les risques d’inondations.
Ibrahima Ndiaye
Source: Mali Tribune