Pour renforcer les capacités des forces de sécurité et apporter une plus-value à leur posture actuelle, le gouvernement du Mali a aussi daigné consentir d’énormes efforts financiers à travers des dynamiques fortes au nombre desquelles la loi de Programme de la sécurité intérieur et le Plan de sécurisation intégré des régions du Centre (PSIRC)
Sans fausse modestie, on peut affirmer que les forces de sécurité maliennes ont le vent en poupe, si l’on s’en tient à leur rayonnement actuel découlant d’un savant cocktail d’audace et d’ambition des responsables sécuritaires de l’heure. Avant même le sommet référentiel Afrique-France, les hommes du Général Salif Traoré ont fait leur mue. Alliant efficacité et brio, les forces de sécurité maliennes ont réussi à restaurer un climat de confiance entre elles et les populations qui voient chaque jour se rétrécir le cercle des grands bandits et autres criminels de tout acabit.
C’est donc fort de cela que le gouvernement a accepté de consentir un énorme effort financier à travers la Loi de programmation de la Sécurité intérieure (LPSI) couvrant la période 2017-2021 avec une incidence financière de 446,881 milliards de FCFA. Ceci, permettra de démultiplier les brigades et commissariats, de faire un recrutement rigoureux suivi de formations spécifiques comme celle concernant les droits de l’homme, d’achats d’équipements spécifiques et du matériel roulant. Au-delà de cette action en faveur des forces de sécurité et vu le contexte sécuritaire dans certaines régions vulnérables comme celle de Ségou et de Mopti en proie à des attaques djihadistes, un Plan de sécurisation intégrée des régions du Centre (PSIRC) leur a été dédié. Financé par l’Etat avec l’implication des collectivités territoriales concernées, ce plan s’étendant sur une durée de six mois, aura ainsi 4 piliers centraux à savoir, la gouvernance qui prend en compte le retour de l’administration dans certaines localités, la sécurité qui sera assurée selon un schéma stratégique bien conçu, le développement économique et social pour rehausser le train de vie des populations et enfin la communication qui permettra d’instaurer un dialogue fécond entre les populations et entre celles-ci et les acteurs étatiques.
A côté de ce plan, on aussi noter le Parsec, financé par l’Union européenne et exécuté par Expertisé France dont l’objectif demeure également le renforcement de la sécurité dans certaines régions du pays notamment Gao et Mopti.
Pour dire que sous le magistère du général Salif Traoré, les forces de sécurité maliennes ont entamé leur chemin du bonheur, mais surtout de la confiance restaurée avec la population qui les leur rend ostensiblement.
Correspondance particulière
La rédaction