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La junte face à l’opinion nationale et internationale

Avant-hier mardi, alors que le M5-RFP entendait intensifier son mouvement de contestation par différentes actions, l’Armée a décidé de prendre sa responsabilité devant le Peuple et devant l’Histoire, en déposant le Président IBK et son régime. Un acte qui a donné lieu à des réactions en chaîne. Nous vous livrons celles que nous avons pu réunir pour vous.

 

Les États-Unis d’Amérique
Nous suivons avec inquiétude l’évolution de la situation aujourd’hui au Mali. Les USA s’opposent à tout changement extra-constitutionnel de gouvernement, que ce soit par ceux qui sont dans la rue ou par les forces de défense et de sécurité. J. Peter Pham@USEmbassyMali

La Francophonie
Toujours très préoccupée par la situation au Mali, appelle à la libération sans condition du Président malien Ibrahim Boubacar KEITA, du PM Boubou CISSE et de tous les membres du gouvernement malien arrêtés ce jour et à un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

Le Tchad
Le Tchad condamne le coup de force en cours au Mali et réaffirme son rejet de tout changement anticonstitutionnel. Il appelle les militaires à libérer le Président Ibrahim Boubacar KEITA et son Premier ministre, et à regagner leurs casernes. Il soutient la médiation de la CEDEAO et appelle au dialogue

Le Conseil de sécurité de l’ONU
Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira en urgence, demain, au sujet de la crise au Mali, selon une source diplomatique citée par l’AFP. La réunion se tiendra à huis clos à la demande de la France et du Niger et des États d’Afrique.

Le Secrétaire général de l’ONU
Le Secrétaire général condamne fermement ces actions et appelle au rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel et de l’État de droit au Mali. À cette fin, il exige la libération immédiate et sans condition du Président Ibrahim Boubacar Keïta et des membres de son cabinet.

Mali : l’ONU condamne la mutinerie et l’arrestation du Président Ibrahim Boubacar Keita
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, suit avec une profonde préoccupation l’évolution de la situation au Mali, notamment la mutinerie militaire qui a abouti à l’arrestation du Président Ibrahim Boubacar Keita et de membres de son gouvernement mardi à Bamako, la capitale du pays.
«Le Secrétaire général condamne fermement ces actions et appelle au rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel et de l’État de droit au Mali », a affirmé son porte-parole dans une déclaration publiée mardi soir. À cette fin, M. Guterres a exigé la libération « immédiate et sans condition » du Président Ibrahim Boubacar Keïta et des membres de son cabinet.
Le chef de l’ONU a réitéré ses appels à une solution négociée et à un règlement pacifique de leurs différends.
Il a exprimé son plein appui aux efforts de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour aboutir à une solution pacifique à la crise actuelle au Mali, notamment par le biais des bons offices de son Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas.
Le Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, et la Commission de la CEDEAO ont tous les deux condamné les événements en cours au Mali et rappelé leur opposition à tout changement politique anticonstitutionnel dans le pays. Les deux organisations régionale et sous-régionale ont appelé les militaires mutins à revenir à l’ordre républicain.
Le Secrétaire général de l’ONU « exhorte toutes les parties prenantes, en particulier les forces de défense et de sécurité, à faire preuve de la plus grande retenue et à défendre les droits de l’homme et les libertés individuelles de tous les Maliens », a déclaré son porte-parole.

L’Union européenne
L’UE condamne fermement la tentative de coup d’État en cours au Mali et rejette tout changement anticonstitutionnel. Ceci ne peut en aucun cas être une réponse à la profonde crise socio-politique qui frappe le Mali depuis plusieurs mois.

Mali: Déclaration du Haut-Représentant/Vice-President Josep Borrell sur la tentative de coup d’État en cours
L’Union européenne condamne la tentative de coup d’État en cours au Mali et rejette tout changement anti-constitutionnel. Ceci ne peut en aucun cas être une réponse à la profonde crise socio-politique qui frappe le Mali depuis plusieurs mois.
En concertation avec ses partenaires de la communauté internationale, particulièrement la CEDEAO, l’Union africaine et les Nations Unies, l’UE appelle au dialogue. Une issue consensuelle, dans le respect des principes constitutionnels, du droit international et des droits de l’homme est le seul moyen d’éviter la déstabilisation non seulement du Mali, mais de la région tout entière.
L’UE continue d’apporter son plein soutien à la médiation entreprise par la CEDEAO. Des contacts sont en cours pour mieux comprendre la situation et décider des prochains pas dans l’action de la communauté internationale.

Communiqué du Président de la commission de l’Union Africaine, S.E.M Moussa Faki Mahamat sur la situation au Mali
Le Président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat condamne énergiquement l’arrestation du Président Ibrahim Boubacar Keita, du Premier Ministre et autres membres du Gouvernement malien et appelle à leur libération immédiate.
Il condamne fermement toute tentative de changement anti constitutionnel et appelle les mutins à cesser tout recours à la violence et au respect des institutions républicaines.
Il appelle la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les Nations Unies et toute la communauté internationale à conjuguer efficacement leurs efforts pour s’opposer à tout recours à la force pour la sortie de la crise politique au Mali.
Publié par :
Ebba Kalondo
Porte-parole du Président de la Commission
Mobile : +251911510512
Courrier électronique : KalondoE@africa-union.org

La CEN-SAD
La Communauté des États Sahelo-Sahariens(CEN-SAD) suit avec préoccupation les développements de la situation au Mali où les militaires ont procédé à l’arrestation du Président de la République et des membres du gouvernement.
La CEN-SAD déplore cette rupture du processus démocratique, en violation de la Constitution du Mali, de l’article 2 de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la bonne gouvernance, l’Acte Constitutif de l’UA de la déclaration de Niamey ( 2003) sur les crises politiques et les conflits adoptée par les chefs d’État et de Gouvernement de la CENSAD, ainsi que le Protocole de la CEDEAO sur la démocratie, la bonne gouvernance et les élections.

COMMUNIQUE DE LA CEDEAO SUR LA SITUATION AU MALI
La CEDEAO suit avec une grande préoccupation les développements en cours au Mali depuis la matinée de ce 18 août 2020, avec une mutinerie déclenchée dans un contexte sociopolitique déjà très complexe.
Cette mutinerie intervient alors que, depuis plusieurs mois, la CEDEAO entreprend des initiatives et déploie des efforts de médiation entre toutes les parties maliennes.
Aussi, la CEDEAO appelle-t-elle les militaires à regagner sans délai leurs casernes, en demandant à toutes les parties prenantes maliennes de privilégier le dialogue pour résoudre la crise que traverse leur pays.
La CEDEAO rappelle sa ferme opposition à tout changement politique anticonstitutionnel et invite les militaires à demeurer dans une posture républicaine.
En tout état de cause, elle condamne vigoureusement la tentative en cours et prendra toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel, par le rétablissement des institutions démocratiquement élues, conformément aux dispositions de son Protocole additionnel sur la Bonne Gouvernance et la Démocratie.
Par ailleurs, la CEDEAO réitère sa disponibilité, en rapport avec les Nations unies, l’Union africaine, l’Union européenne et tous les partenaires multilatéraux et bilatéraux du Mali, de continuer à accompagner les parties prenantes maliennes dans leurs efforts pour résoudre la crise.
Fait à Abuja le 18 août 2020
La Commission

Communiqué du Ministère des Affaires étrangères
L’Algérie suit avec une très grande préoccupation la situation prévalant au Mali, pays frère et voisin.
L’Algérie réitère son ferme rejet de tout changement anticonstitutionnel de Gouvernement, conformément aux instruments pertinents de l’Union africaine, en particulier la Déclaration d’Alger de 1999 et la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance de 2007.
La doctrine de l’Union africaine en matière de respect de l’ordre constitutionnel ne peut faire l’objet d’aucune violation.
L’Algérie appelle toutes les parties au respect de l’ordre constitutionnel et au retour à la raison pour une sortie de crise rapide. Elle rappelle, à cet égard, que seules les urnes constituent la voie pour l’accession au pouvoir et à la légitimité.

COMMUNIQUE SUR LA SITUATION AU MALI
1. Suite à son communiqué publié au cours de la journée du 18 août 2020 faisant état d’une mutinerie en cours au sein des Forces Armées Maliennes, la CEDEAO a noté avec une très grande préoccupation la prise de pouvoir par des militaires putschistes maliens.
2. Cette prise de pouvoir intervient dans un contexte de crise socio- politique difficile. En effet, la CEDEAO rappelle qu’elle a engagé un processus de médiation depuis plus de deux mois en vue de trouver une solution à cette crise. Suite à ce coup de force des militaires putschistes maliens, qui est de nature à avoir un impact négatif sur la paix et la stabilité au Mali et dans la sous-région, la CEDEAO :
a) condamne avec la plus grande fermeté le renversement par des militaires putschistes du Gouvernement démocratiquement élu du Président Ibrahim Boubacar Kéita;
b) dénie catégoriquement toute forme de légitimité aux putschistes et exige le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel ;
c) rappelle aux militaires leur responsabilité sur la sûreté et la sécurité du Président Ibrahim Boubacar Kéita et des officiels arrêtés ;
d) exige la libération immédiate du Président Ibrahim Boubacar Kéita et de tous les officiels arrêtés ;
e) suspend le Mali de tous les Organes de décision de la CEDEAO avec effet immédiat, conformément au Protocole additionnel sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance et ce, jusqu’au rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel ;
f) décide de la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes ainsi que l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les pays membres de la CEDEAO et le Mali et invite tous les partenaires à faire de même ;
g) demande la montée en puissance immédiate de la Force en Attente de la CEDEAO ;
h) engage la Commission de la CEDEAO à mettre en œuvre immédiatement un ensemble de sanctions contre tous les putschistes et leurs partenaires et collaborateurs ;
i) décide de dépêcher une délégation de haut niveau pour assurer le retour immédiat de l’ordre constitutionnel ;
j) décide de demeurer saisie de la situation au Mali.
Fait à Abuja le 18 août 2020 Commission de la CEDEAO

L’IS condamne le coup d’État militaire au Mali
L’Internationale Socialiste condamne fermement la mutinerie menée hier par les membres des forces armées maliennes, qui ont détenu les leaders démocratiquement élus du pays avant de forcer le Président Ibrahmim Boubacar Keita à la démission.
L’IS n’acceptera jamais le renversement par la force des résultats du scrutin démocratique. Elle exhorte au relâchement immédiat et sans condition de tous les membres détenus du gouvernement malien et au retour à l’ordre démocratique et constitutionnel dans le pays. Cette action illégale ne fera qu’exacerber la crise politique que connaît actuellement le Mali. La seule issue viable veut que l’ensemble des parties prenne part au processus de médiation et de réconciliation en cours, à l’instar du gouvernement malien qui s’est dit prêt à y participer.
Le président Keita, du parti membre de l’IS, RPM, a été un défenseur de longue date des valeurs de la social-démocratie et en a appliqué les principes lors de sa présidence. Sous sa houlette, des progrès ont été accomplis en faveur de la paix et de la réconciliation avec les groupes rebelles, du renforcement des forces de sécurité dans la lutte contre le terrorisme et de l’amélioration des conditions de vie de tous les Maliens. Il est par conséquent des plus préoccupant que cette action illégitime puisse compromettre gravement la stabilité et miner les efforts consentis au Mali et dans la région du Sahel pour relever les défis concomitants du terrorisme, de la traite des êtres humains et de la criminalité transnationale organisée.
L’IS appelle au soutien renouvelé de la part des partenaires internationaux et régionaux du Mali à l’ordre démocratique et constitutionnel du pays. Il est impératif que le pouvoir civil soit restauré au plus vite au Mali et que ses dirigeants démocratiquement élus puissent à nouveau reprendre leurs fonctions. Pendant ces événements, le secrétaire général de l’Internationale Socialiste a été en contact avec le président du Comité Afrique de l’IS et président du RPM, Bokary Treta. L’IS est solidaire avec le président Keita et son gouvernement, avec ses partis membres au Mali, le RPM et ADEMA-PASJ, ainsi qu’avec le peuple malien en cette période difficile pour la démocratie du pays.

Communiqué du G5
Les Présidents du G5 Sahel appellent au retour à l’ordre constitutionnel au Mali et exigent la libération immédiate et inconditionnelle du Président et les membres du gouvernement
Les Présidents du G5 Sahel ont exhorté les frères Maliens à suivre la voie du dialogue pacifique pour résoudre les problèmes internes actuels dans l’intérêt de leur pays ainsi que dans celui de toute la sous-région.Voici le texte intégral de ce communiqué:

Communiqué du G5 Sahel sur la situation au Mali
Le Président en exercice du G5 Sahel suit en étroite concertation avec ses homologues chefs d’État des pays membres et avec une grande préoccupation les graves événements survenus ce mardi 18 août au Mali.
Face à cette situation de crise aigüe, les Présidents du G5 Sahel tiennent à exprimer leur attachement indéfectible à l’ordre Constitutionnel et au respect des institutions démocratiquement établies.
À cet égard, ils exigent la libération immédiate et inconditionnelle de son Excellence le Président Ibrahim Boubacar Keita, du Premier Ministre Boubou Cissé, des membres de son gouvernement, ainsi que de toutes les autres personnalités arrêtées.
Ils exhortent les frères Maliens à suivre la voie du dialogue pacifique pour résoudre les problèmes internes actuels dans l’intérêt de leur pays ainsi que dans celui de toute la sous-région.
Ils réaffirment leur disponibilité à aider les frères maliens dans le règlement pacifique de cette crise d’une extrême gravité ».

DÉCLARATION DE M. JEAN-YVES LE DRIAN, MINISTRE DE L’EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
La France a pris connaissance avec inquiétude de la mutinerie qui s’est engagée aujourd’hui à Kati au Mali. Elle condamne avec la plus grande fermeté cet événement grave.
À cet égard, la France partage pleinement la position exprimée par la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans le communiqué qu’elle vient de faire paraître et qui appelle au maintien de l’ordre constitutionnel et exhorte les militaires à regagner sans délai leurs casernes.
La France réaffirme avec force son plein attachement à la souveraineté et à la démocratie maliennes.
Les autorités françaises au plus haut niveau restent très attentives à l’évolution de la situation au Mali.

Le Maroc
Le Maroc “appelle les différentes parties au Mali à un dialogue responsable, au respect de l’ordre constitutionnel et à la préservation des acquis démocratiques, afin d’éviter tout retour en arrière préjudiciable au peuple malien”.

COMMUNIQUÉ DU GOUVERNEMENT
Le Gouvernement de la République du Mali suit avec une grande attention les événements qui se déroulent depuis ce matin dans notre pays, singulièrement au niveau de deux camps militaires de la ville de Bamako.
Les mouvements d’humeur constatés traduisent une certaine frustration qui peut avoir des causes légitimes. Le Gouvernement du Mali demande aux auteurs de ces actes de se ressaisir.
Il n’ y’a pas de raisons au-dessus de notre cher Mali qui vaillent des actes dont l’issue incertaine peut déboucher sur des actes dommageables pour la Nation entière.
Le Gouvernement appelle à la raison et au sens patriotique et demande de faire taire les armes. Il n’y a aucun problème dont la solution ne saurait être trouvée dans le dialogue.
Le Gouvernement appelle a l’apaisement et se rend disponible dès l’instant de ce communiqué pour engager un dialogue fraternel afin de lever tous les malentendus.
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement
Dr Boubou Cissé

Communiqué de l’Assemblée nationale
Le Bureau de l’Assemblée Nationale du Mali, suit avec une grande préoccupation l’évolution de la mutinerie qui a éclaté, le mardi 18 août 2020, dans certains camps militaires de Bamako et de Kati.
Ces évènements qui interviennent au moment où la CEDEAO et la Communauté Internationale sont au chevet du Mali, dans le cadre de la résolution de la crise sociopolitique en cours peuvent être de nature à entacher les efforts entrepris.
Tout en réaffirmant son attachement aux principes démocratiques et républicains, le Bureau de l’Assemblée Nationale condamne avec la dernière énergie toutes actions tendant à violer l’ordre constitutionnel.
Le Bureau de l’Assemblée Nationale invite les militaires concernés à regagner leurs bases dans les meilleurs délais et à privilégier le dialogue et la concertation pour une sortie rapide de crise. Il les exhorte au calme et à la retenue.
Bureau de l’Assemblée Nationale exige la libération immédiate de toutes les personnalités arrêtées et appelle les populations à la sérénité.
Bamako, 18 août 2020
Pour le Bureau de l’Assemblée Nationale
Le 1er Vice-président
Hadi NIANGADOU

Le Président du PRDT
Le parti PRDT déplore le coup d’État comme mode de prise de pouvoir et condamne avec la dernière rigueur le renversement du pouvoir élu démocratiquement de SEM IBRAHIM BOUBACAR KEITA et demande à ce groupe d’officiers de remettre le pouvoir aux civils et de libérer tous les responsables politiques arrêtés

COMMUNIQUÉ DU PARENA
Le PARENA, parti démocratique et républicain, a suivi avec gravité une mutinerie qui s’est transformée, en fin de journée du 18 août 2020, en putsch, par des officiers maliens, en violation de leur serment. Ce crime imprescriptible contre le peuple malien s’est soldé par l’arrestation du président de la République, du Premier ministre et de plusieurs personnalités dont des ministres et des officiers supérieurs.
Le Parena, parti républicain, attaché à la constitution du 25 février 1992, qui a combattu le coup d’État le plus stupide du monde perpétré le 21 mars 2012, qui a précipité l’effondrement du pays, ne saurait tolérer ce qui est en cours.
Le PARENA
– Condamne avec la dernière énergie ce coup d’État,
– Exige la libération du président de la République, du Premier ministre et de tous les détenus politiques,
– Exige le rétablissement de l’ordre constitutionnel.
Le PARENA craint l’effondrement du pays et en conséquence en appelle au sens du devoir patriotique des officiers impliqués dans le processus en cours, pour que ne soit pas réédité le scénario de 2012.
À toute la classe politique, opposition comme majorité, le PARENA lance un vibrant appel à privilégier le retour aux fondamentaux de notre démocratie chèrement obtenue à savoir la conquête et l’exercice du POUVOIR par les URNES, dans le cadre de la Constitution du 25 Février 1992.
Bamako, le 18 août 2020
LE COMITÉ DIRECTEUR DU PARENA

REACTIONS SUITE

Le Mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’Homme
Communiqué N°015-MSDH/2020 RELATIF A LA MUTINERIE DU 18 AOUT 2020 DE LA GARNISON DE KATI
Le Mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’Homme (M.S.D.H) a suivi avec beaucoup d’attention les dernières évolutions de la situation socio-politique au Mali marqué, ce mardi 18 Août 2020, par une mutinerie au niveau de la garnison de Kati ayant abouti à l’arrestation du Chef de l’État, Mr Ibrahim Boubacar Keïta, son Premier Ministre Dr boubou Cissé et certains Haut gradés.
Le M.S.D.H en tant que structure indépendante de défense des droits de l’Homme, et respectueux des principes juridiques et démocratiques d’une nation a pris acte de la dissolution de l’Assemblée Nationale, celle du gouvernement et la démission du Chef de l’Etat et reconnait depuis un certain temps une crise profonde de tous genres que le pays traverse, ponctuée par des pertes en vies humaines.
Le M.S.D.H a aussi constaté avec beaucoup de regret les scènes de pillage et de destruction des biens publics et privés qui s’en sont suivis.
Le Mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’Homme (M.S.D.H) dans le souci d’éviter toute forme de violation des droits de l’homme appelle la population à la retenue et à l’union sacrée autour du Mali tout en demandant ;
*Au Comité National pour le Salut du Peuple (C.N.S.P) de mettre de façon urgente une instance de transition avec toutes les sensibilités de la Nation malienne en vue de rédiger une nouvelle constitution avec des institutions crédibles qui ne souffriront d’aucune contestation ;
*Aux forces de Défense et de Sécurité de tout mettre en œuvre pour sécuriser les espaces et édifices publics avant d’éviter tout acte de vengeance ;
*De ne pas porter atteinte à l’intégrité physique des personnes arrêtées ;
*La libération sans condition des responsables civils et militaires arrêtés.
* Aux juridictions compétentes de mettre la lumière sur les tueries du 10, 11 et 12 Juillet 2020.
Le M.S.D.H informe l’opinion nationale que nulle personne n’est au-dessus de la loi et suivra particulièrement l’évolution de cette situation.
Le M.S.D.H tient à rappeler que respecter les droits de l’homme ne relève plus du choix politique mais d’une obligation morale et juridique. Ce sont des engagements à vocation universelle, des principes de droits garantis par des déclarations solennelles ou des traités juridiquement contraignants.
Que Dieu bénisse le Mali et In Sh ’Allah il se relèvera.
Fait à Bamako le 18 Aout 2020
N’Djim Boubacar
Président du MSDH

La CODEM
“La CODEM condamne le coup de force, qui a conduit à la démission du président IBK. Elle œuvre pour le retour à l’ordre normal” Housseyni Amion Guindo dit Poulo.

Le Parti YELEMA
Le Parti YELEMA, «le Changement» a suivi avec une grande préoccupation les évènements survenus dans notre pays ce Mardi 18 Août 2020.
De manière constante, le Parti YELEMA, « le Changement» a toujours indiqué son opposition à tout changement non constitutionnel de régime. Conformément à cela, il condamne le coup d’Etat perpétré par une partie de la hiérarchie militaire.
Le Parti YELEMA, «le Changement» prend acte de la démission du Président Ibrahim Boubacar KEITA, précédée par la dissolution de l’Assemblée Nationale. Il estime que ces faits ouvrent une perspective de sortie de crise institutionnelle pour le Mali.
Le Parti YELEMA, «le Changement» demande aux autorités du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) de mettre en œuvre dans les meilleurs délais les orientations contenues dans leur discours, afin de mettre en place rapidement un cadre institutionnel pour une transition politique au Mali. Ce cadre devra être inclusif et représentatif des Maliens dans leurs diversités politiques et socio-économiques. Ce qui assurera à la transition des chances de succès vers la refondation du pays réclamée par tous nos compatriotes.
Le Parti YELEMA, «le Changement» souhaite que le partenariat avec la communauté internationale puisse se poursuivre dans les meilleures conditions. A ce titre, la prochaine visite de la délégation de la CEDEAO doit être mise à profit pour définir les contours de celui-ci avec comme objectif principal de mieux accompagner notre pays vers le traitement profond et souverain des maux qui l’assaillent.
Le Parti YELEMA, «le Changement» reste persuadé que la phase délicate de notre histoire que nous traversons, 60 ans après l’indépendance, peut servir de levain au renouveau auquel aspirent les Maliens.
Bamako, le 19 Août 2020
Le Président
Moussa MARA
Commandeur de l’Ordre National

COMMUNIQUE DU GOUVERNMENT IVOIRIEN
Suite à une mutinerie déclenchée au sein de l’armée malienne, le mardi 18 août 2020, ayant impacté les institutions de la République du Mali,
La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé, le même jour, de la fermeture de toutes les frontières terrestres, aériennes et maritimes de ses pays membres avec le Mali.
En application de cette décision de l’organisation ouest africaine, le Gouvernement Ivoirien décide de la fermeture de ses frontières terrestres et aériennes avec le Mali, à compter de ce mardi 18 août 2020, jusqu’à nouvel ordre.
Fait à Abidjan le 18 aout 2020
Sidiki Diakité
Ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation

La Convergence des Forces Républicaines
La Convergence des Forces Républicaines (CFR), à l’instar du Peuple Malien, a appris avec une grande inquiétude la volonté de certains officiers de l’armée malienne de perpétrer un coup d’Etat, en organisant une démission sous contrainte du président de la République démocratiquement élu du Mali.
La CFR condamne avec vigueur ce coup d’Etat perpétré ce 18 août 2020, contraire à la constitution et aux valeurs qui fondent la République du Mali.
La CFR dénonce l’arrestation et la séquestration du Président de la République, du Premier ministre, du Président de l’Assemblée Nationale et de plusieurs officiels.
La CFR dénonce également la démission forcée du Président de la République au cours de cette séquestration et évoque de plein droit sa nullité pour vice de consentement.
La CFR réclame la libération immédiate et sans conditions du Président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA, ainsi que celle de tous les officiels privés de leur liberté.
La CFR rappelle que le coup d’Etat est un crime imprescriptible tel que stipulé par l’article 121 de notre loi fondamentale, et exige sans délai la restauration de l’ordre constitutionnel et un retour immédiat des militaires dans les casernes.
La CFR appelle tous les patriotes et républicains du Mali à faire barrage à ce coup d’Etat, dont les conséquences seraient terribles tant sur le plan économique, du fait des sanctions internationales, que sur le plan de la sécurité des Maliens.
La CFR demande l’implication de la communauté internationale, avec pour Chef de file la CEDEAO, de s’investir davantage pour le retour à la légalité constitutionnelle.
La CFR invite l’ensemble des forces vives de la nation, à s’impliquer pour un dénouement heureux de la crise socio-politique par le dialogue et la concertation qui font la grandeur de notre peuple.
La CFR salue les efforts de la CEDEAO et ceux de l’ensemble de la Communauté Internationale pour venir en aide au Peuple malien.
LA COORDINATION DE LA CFR

L’Organisation de la coopération islamique
L’Organisation de la coopération islamique (OCI) suit avec inquiétude l’évolution de la situation en République de Mali en termes de démission du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, et de son gouvernement et la dissolution du Parlement.
Dans le même contexte, l’OCI se déclare prête à soutenir tous les efforts visant à trouver une issue pacifique à cette crise afin de préserver la sécurité et la stabilité de la République du Mali et réaliser les meilleurs intérêts de son peuple.
L’OCI appelle toutes les parties prenantes de la République du Mali de recourir au dialogue pour résoudre la crise qui sévit au Mali depuis un certain temps déjà.

Le Mouvement une chance à saisir
Le mouvement UNE CHANCE A SAISIR créé depuis juin 2010 condamne le coup d’Etat. Nous restons toujours unis et solidaires pour le Mali. Malgré nos différends avec ton alentour et les difficultés rencontrées nous, nous sommes restés loyaux et de vous soutenir de bout en bout. Merci pour les sept ans de services rendus à la nation et vive un Mali uni.
J’invite le mouvement UNE CHANCE A SAISIR de rester soudé et serein pour un Mali debout.

L’Association Malienne des Droits de l’Homme
L’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH) prend acte de la démission du Président de la République, de la dissolution de l’assemblée nationale et du gouvernement et appelle à une transition civile concertée et au respect des droits humains.
Le 18 août 2020 vers 8h une mutinerie intervient au camp Soundiata KEITA de Kati dans un contexte de crise socio-politique et au lendemain du limogeage du responsable de la sécurité présidentielle et à la suite du rapport de l’ONU accablant certains hauts gradés de l’armée malienne accusés d’être associés à des violations des droits et au trafic de drogue. Les heures qui ont suivi, plusieurs hauts gradés de l’armée ont été arrêtés et les domiciles et immeubles de certains responsables politiques ont été pillés et saccagés par des populations s’étant greffées au mouvement.
Dans l’après-midi, le Président de la République, M. Ibrahim Boubacar KEITA, et le Premier Ministre, Dr Boubou CISSÉ, ont été conduits par les mutins à Kati. Tard dans la nuit, le Président de la République a fait une déclaration sur ORTM où il a annoncé sa démission ainsi que la dissolution de l’assemblée nationale et du Gouvernement.
L’AMDH regrette que cette démission soit intervenue à la suite des circonstances troubles.
Tout en condamnant les violations des libertés individuelles survenues suite à la mutinerie, l’AMDH appelle au respect des droits élémentaires des responsables arrêtés et à la sécurisation des personnes et leurs biens.
L’AMDH exhorte le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) à diligenter le transfert du pouvoir au civil en vue de faciliter le dialogue et le retour à des institutions démocratiques à travers des élections libres, crédibles et transparentes.
L’AMDH demeure disponible à s’impliquer davantage dans la recherche de solutions durables à la crise.

Fait à Bamako, le 19 Août 2020
Me Moctar MARIKO
Président de l’AMDH

Source : INFO-MATIN

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