Dans quel pays fait-il bon de vivre ? A priori en Finlande, si l’on en croit le rapport publié le 20 mars par l’ONU. C’est en effet là que les gens seraient les plus heureux. Le pays aux 190.000 lacs, connu pour ses forêts et ses saunas, devance le Danemark (2e), suivi de la Norvège, l’Islande, les Pays-Bas, la Suisse, la Suède ou encore la Nouvelle-Zélande et le Canada, selon le classement 2019 du “World Happiness Report”.
Les pays qui caracolent en tête, la plupart nordiques, ont satisfait l’ensemble des indicateurs et se démarquer grâce à la stabilité de leur société (l’indicateur de bonheur n’ayant que peu évolué depuis 2005). La France perd une place par rapport à 2018 occupe désormais la 24e position, derrière le Mexique 23e et devant Taïwan.
Une montée des sentiments négatifs
La Belgique, elle, recule de deux places et se retrouve 18e. La méthodologie utilisée consiste à demander à un échantillon de personnes venant de 156 pays différents de répondre à une série de questions sur la perception de leur qualité de vie sur une échelle de 0 à 10. En dépit des bouleversements politiques liés au Brexit, le Royaume-Uni a gagné quatre places au classement 2019 et s’adjuge la 15e place.
Les États-Unis, quant à eux, ont poursuivi leur dégringolade, tombant à la 19e place. Le Soudan du Sud occupe lui la dernière place. L’ONU a récemment déclaré que 60% de la population était menacée par la faim alors que le pays est en proie à une guerre civile dans laquelle près de 400.000 personnes ont été tuées. Le Yémen, l’Afghanistan et la République centrafricaine, aussi en guerre, figurent au bas du classement.
La publication coïncide avec la journée mondiale du bonheur, établie par l’ONU et célébrée le 20 mars. Les auteurs du rapport indiquent que le bonheur dans le monde a reculé ces dernières années, corrélé a une montée de sentiments négatifs, dont “l’inquiétude, la tristesse et la colère, particulièrement marquées en Asie et en Afrique, et plus récemment ailleurs”.