La première opération militaire baptisée HAw bi de la Force Conjointe G5 Sahel, basée à Sevaré, a démarré, la semaine dernière, avec l’appui de la force Barkhane.
Sans jamais, clôturé le budget de fonctionnement estimé à 423 millions d’euros, de cette force conjointe du G5, la toute première opération de sécurisation des frontières a eu lieu, la semaine dernière avec l’appui de la Barkhane.
Sur la demande de l’ONU et de la France, les Etats Unis ont décidé de soutenir cette force à hauteur de 60 millions de dollars en plus, du soutien de la France, de l’Union Européenne, déjà obtenu.
Créée par les Chefs d’Etat du Mali, de la Mauritanie, du Tchad, du Niger et du Burkina Faso, la force conjointe entend lutter contre le terrorisme et les narcotrafiquants dans le Sahel.
Situé à Sevaré, au centre du Mali, le poste de commandement central de la FC G5 Sahel, sera secondé par la création de trois autres postes de commandement secondaires entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso où des opérations militaires transfrontalières se dérouleront.
Pour permettre à la mission d’atteindre ses objectifs, les Chefs d’Etat des cinq pays membres comptent mobiliser, sur le terrain, 5000 militaires, issus des armées des cinq pays concernés.
Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, estime que la FC G5 Sahel permettra de lutter contre le terrorisme et les trafiquants de tous genres dans le Sahel. C’est pourquoi il entend doter la force conjointe d’un mandat robuste et créer un Bureau des Nations-Unies auprès de son commandement.
Pour boucler le financement de cette force, il est prévu un forum des donateurs, en décembre prochain, à Bruxelles.
Seulement, il est à retenir que malgré le soutien financier de Donald Trump à la FC G5 Sahel, l’absence de l’Algérie, première puissance militaire au Sahel, dans cette opération risque de compromettre les chances de réussite du projet.
Habi Sankoré
Source: Le Soft