Une Force africaine d’intervention rapide pour régler les conflits sur le continent pourrait voir le jour d’ici la fin de l’année 2013. Une déclaration faite par le président sud-africain Jacob Zuma lors d’une réunion de chefs d’Etat à Pretoria, le 5 novembre. Les représentants de onze pays étaient réunis en Afrique du Sud pour discuter des avancées de cette force dont la création avait été annoncée en mai dernier.
Le président sud-africain Jacob Zuma, fervent partisan d’une solution africaine à des problèmes africains, souhaiterait que cette force soit mise en place avant la fin de l’année. Il s’agit d’une force composée de soldats africains qui pourrait intervenir rapidement sur différentes crises du continent. Sa création avait été annoncée en mai dernier lors du sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba quelques mois après la crise au Mali.
A l’époque, plusieurs pays, dont l’Afrique du Sud, avaient regretté ne pas avoir de force disponible pour intervenir et d’avoir eu à faire appel à la France. Mercredi soir, le président Zuma l’a rappelé : « Il est temps que nous gérions nos propres problèmes. Nous devons faire en sorte de ne pas être impuissants ».
Ce sommet a réuni les différents pays qui se sont portés volontaires pour contribuer à cette force : le Tchad, le Niger, le Sénégal, l’Algérie, le Ghana et l’Ethiopie. Cette force serait temporaire, en attendant la constitution d’une Force africaine en attente (FAA). Un projet en devenir depuis une dizaine d’années qui devrait compter plus de 32 000 soldats issus des cinq régions du continent. Elle est prévue pour 2015, mais jusqu’à présent il y a eu peu d’avancées.
Source : RFI