La zone cotonnière de la Filiale Centre CMDT comprenant les localités de Doïla, Fana, Bla et Touna a pu réaliser au moins 107 milles tonnes de cotons courant la campagne écoulée et entend réaliser cette année 120 milles tonnes. L’information a été donnée, le jeudi 11 janvier 2018, par l’administrateur générale de ladite filiale, Ibrahim Sissoko, à l’occasion de la rencontre entre les travailleurs et les producteurs. La rencontre s’est déroulée sous la présidence du ministre de l’Agriculture, Dr. Nango Dembélé, accompagné par le PDG de la CMDT, Pr. Baba Berthé, en présence du Vice- président de l’APCAM, Bakary Dembélé, et des autorités administrative et municipale de Doïla.
La rencontre s’inscrivait dans le cadre du suivi de la campagne de commercialisation du coton graine (la réception, la mise en place des intrants, l’achat du coton) d’une part, et du suivi de la campagne d’égrenage (transport du coton graine, l’égrenage, le stockage et l’évaluation de la fibre) d’autre part. Au cours de la rencontre, les participants ont évoqué la mauvaise pluviométrie de la campagne agricole de l’année dernière, les difficultés de ramassage du produit et la lenteur dans le payement, la réalisation des pistes rurales pour faciliter l’accès aux différents villages, le problème de migration des jeunes, la construction d’usine de production.
Selon l’administrateur général, Ibrahim Sissoko, la production de la filiale Centre augmente d’année en année. « Actuellement, nous sommes en plein dans les activités d’égrenage. Nous avons 4 usines pour une capacité de 138 milles tonnes» a-t-il dit. Il a aussi ajouté que la prévision donnée à sa filiale est actuellement de 162 milles tonnes sur lesquelles 75 milles tonnes ont été déjà obtenues. « Avant le 27 mars prochain, nous allons terminer tout le coton de notre filiale», a-t-il affirmé.
Prenant la parole, le ministre de l’Agriculture, Nango Dembélé, a indiqué que les producteurs doivent suivre les consignes données par les agents techniques pour avoir des résultats satisfaisants. Pour cela, dira-t-il, trois facteurs favorisent l’augmentation des rendements de la productivité. Il s’agit notamment de l’amélioration de la qualité de l’engrais, des équipements (tracteurs) et l’encadrement technique. « Il n’y a pas de paysan pilote sans un encadrement pilote» a-t-il relevé. Avant d’inviter les paysans à se donner la main pour faire face au défi commun qu’est l’augmentation des rendements, de la productivité.
Moussa Dagnoko
Source: Le Républicain