Selon le conférencier, en 2020, la Dgpc et les services partenaires œuvrant dans le domaine de la gestion opérationnelle des catastrophes ont enregistré sur l’ensemble du territoire national 39 cas d’inondations contre 49 en 2019. Pour cette année, ces cas d’inondation ont été signalés dans les localités de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao, Ménaka et Bamako.
Et de poursuivre que ces inondations ont touché 11 019 ménages contre 27 565 en 2019. “Nous déplorons au total 80 000 sinistrés en 2020 contre 46 952 causant respectivement 25 blessés, 18 pertes en vies humaines, 527 pertes en bovins, ovins et caprins, 65 pertes d’unités de volailles, 7 030 tonnes de céréales détruites et 274 superficies de terre cultivables ravagées”, a déploré le colonel-major Seydou Doumbia. A le croire, la région de Ségou a été la plus affectée avec 69 localités touchées, huit cas de pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants.
En ce qui concerne les accidents de circulation, le conférencier dira que ses services ont effectué, sur l’ensemble du territoire, 20 540 sorties. Ainsi, les interventions sur les accidents de la circulation occupent le premier rang avec 70% des interventions. Les cas d’incendie occupent la deuxième place avec 6% des interventions, suivis des secours à victimes (6%) et la couverture nature ferme la marche avec 4% des interventions.
Il ajoutera que cette année les accidents de la circulation ont fait 25 112 blessés et 1 131 morts contre 29 445 blessés et 1 252 morts en 2019. “A ce niveau, il convient de noter que s’il y a eu plus de sorties, le nombre d’accidents, le nombre des blessés et celui des décès ont considérablement baissé”, a-t-il précisé.
Par rapport à la riposte à la pandémie de Coivid-19, il a noté que la Protection civile est engagée au premier plan, aux côtés des services de santé, dans la lutte contre la Covid-19 depuis l’arrivée de cette maladie au Mali. Ainsi, dit-il, plusieurs activités phares ont été menées dans ce domaine dont la formation du personnel de la Protection civile ; la sensibilisation des populations ; l’activation de la plate-forme nationale pour la réduction des risques de catastrophes ; les évacuations des malades ou des cas suspects dans les centres hospitaliers habilités et la désinfection des lieux publics. Et de préciser qu’aucun agent de la Protection civile n’a été infecté par le virus au cours des différentes opérations de riposte.
Il convient de noter qu’en dehors de ses missions traditionnelles, la Protection civile a été sollicitée pour secourir les victimes de 26 attentats terroristes perpétrés sur notre sol, ayant occasionné 89 morts et 75 blessés. Boubacar PAÏTAO
Source: Aujourd’hui-Mali