La diplomatie française a encaissé, ces derniers mois, tellement de coups durs, que son efficacité est, désormais, contestée. Tant, en Afrique qu’en Europe.
« Si le Mali engage un partenariat avec les mercenaires russes, il perdra le soutien de la communauté internationale », menaçait, Florence Parly, devant les Sénateurs français.
Dès le lendemain, jeudi 30 septembre, le colonel Sadio Camara, ministre malien de la Défense, recevait à son département, son homologue belge.
Pour Mme Ludivine Dedonder, l’objectif de sa visite a son homologue malien est de s’imprégner de l’évolution de la troupe belge sur le terrain et d’échanger avec son homologue malien sur la situatio sécuritaire au Mali.
Pour sa première visite au Mali, la ministre belge de la Défense a rappelé que, la coopération bilatérale, entre le Mali et la Belgique, permettra de dresser une stratégie commune en vue de faire face à la situation sécuritaire qu’elle juge « préoccupante » au Mali.
Aussi, elle a rassuré que son pays sera disponible pour soutenir le Mali dans le cadre de la protection des personnes et de leurs biens.
Autre personnalité européenne de taille à s’entretenir avec les autorités maliennes : Anguela Merkel. Juste après l’audience, accordée par le ministre malien de la Défense à son homologue belge, c’est autour du président de la Transition de s’entretenir avec la chancelière allemande, annonce un tweet de la présidence de la République.
« J’ai eu ce jeudi 30 septembre 2021, un entretien téléphonique avec la chancelière allemande Anguela Merkel », dit ce tweet.
Les discussions, entre les deux personnalités, ont porté sur les questions sécuritaires, de stabilité du Mali et des réformes institutionnelles.
Ces deux entretiens interviennent au moment où, la coopération militaire, entre le Mali et la France, est au point mort.
Oumar Babi
Source: Canard déchainé