La Cour pénale internationale (CPI) a autorisé le président kényan Uhuru Kenyatta, poursuivi pour crimes contre l’humanité, à ne pas assister à l’ensemble des audiences de son procès, qui débute le 12 novembre, du fait de ses “fonctions exigeantes”.
Le président kényan Uhuru Kenyatta a été autorisé exceptionnellement par la Cour pénale internationale (CPI) à ne pas assister à l’ensemble des audiences de son procès pour crimes contre l’humanité qui doit s’ouvrir le 12 novembre.
Cette mesure a “pour seul but de concilier ses fonctions exigeantes en tant que président du Kenya”, a souligné la CPI dans un communiqué. Ainsi, le chef d’État ne devra être présent que lors de l’ouverture du procès ainsi que pour les déclarations finales, le prononcé du jugement et dans le cas où des victimes viendront s’exprimer devant la cour.
Toute violation de l’une de ces conditions pourrait entraîner l’émission d’un mandat d’arrêt, a souligné la CPI.
Vainqueur de l’élection présidentielle du 4 mars, l’actuel chef de l’État, Uhuru Kenyatta, fils du père de l’indépendance, Jomo Kenyatta, est accusé par la cour de La Haye d’avoir orchestré les violences à caractère politico-ethnique qui ont éclaté après les élections de 2007 et firent plus de 1 200 morts et 600 000 déplacés au Kenya.
Son vice-président William Ruto est également jugé par la CPI pour le même chef d’inculpation.
Source : France 24