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La Coordination des mouvements de l’Azawad revient sur sa nouvelle réglementation de la vie publique à Kidal

Les ex rebelles qui administrent la ville de Kidal, reviennent sur la nouvelle réglementation de la vie publique dans la ville région. Le dernier règlement adopté par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) courant la semaine passée, voyait, l’obligation de tuteurs local pour les étrangers et aussi l’instauration et le renforcement du système judiciaire du Cadi.

Cette adoption de règles dérogatoire à la juridiction malienne a provoqué une polémique dans et à l’extérieur du pays, ce qui contraignit la CMA à passer la main pour l’application de ces mesures.

Dans un communiqué publié lundi soir, la Coordination des mouvements de l’Azawad affirmait prendre acte de la grande incompréhension suscitée par son projet de renforcer sa présence, son autorité, sur la ville, notamment dans les domaines de la sécurité, de la justice et de la gouvernance, a-t-on lu sur RFI.

La CMA s’est par ailleurs engagé à travers ce même communiqué à travailler avec l’état Malien pour la sécurisation des biens et des personnes dans le Nord Mali.

Plusieurs observateurs et spécialiste du Nord Mali et du sahel en général estiment que la CMA profite de l’incapacité de l’état à œuvrer dans le nord du pays.

Ces règles de gestion de la vie dans la ville, s’apparentant à une substitution de l’état ont vivement fait réagir Ahmed Boutache, le président du comité de suivi de l’accord (CSA). Il a notamment parlé de « violation flagrante de l’Accord d’Alger » par la CMA.
Sa conclusion est sans appel : « Ceci constitue une violation flagrante de l’Accord et une atteinte aux prérogatives régaliennes du gouvernement de la République du Mali, explique-t-il à RFI. Nous considérons donc que ces mesures, à caractère réglementaire, indûment prises par le président de la CMA sont nulles et de nul effet. Et le président de la CMA est interpellé pour ne plus avoir à prendre de pareilles initiatives. »

La pression médiatique et institutionnel (Minusma, CEDEAO, UA) était tel que le mouvement s’est resigner à faire des concessions. Celle-ci désamorcé, d’autres règles non « substutitrice » aux rôle de l’état verront peut être le jour dans futur proche.

ABC 

Malijet 

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