Deux semaines de suite, les marcheurs remplient le Boulevard de l’Indépendance et déborde la devanture de la Bourse du Travail. Il s’agit pour des milliers de marcheurs de dire à l’opinion nationale et internationale que le Chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, a gagné le deuxième tour de l’élection présidentielle du 12 août dernier avec 51,75% et, du coup, est le Président de la République démocratiquement élu par les Maliens.
Ont participé à ces deux marches pacifiques du samedi18 et samedi 26 août derniers, les personnalités de l’opposition comme L’Honorable Soumaïla Cissé, Chef de file de l’opposition ; Tiébilé Dramé, Directeur de campagnes du candidat-président de l’URD ; Choguel Kokala Maïga, candidat du MPR ; Dramane Dembélé, candidat indépendant et Représentant du Cherif de Bouillé de Nioro du Sahel de Nioro du Sahel, Ras bath du CDR et bien d’autres contestataires des résultats de cette élection présidentielle de 2018 qualifiée de mascarade électorale.
Selon les marcheurs, les résultats du premier tour comme du second tour ont été manipulés et truqués par la majorité en faveur du candidat IBK avec des bourrages d’urnes, des achats de consciences, des fraudes massives. Mais, malgré, c’est le candidat de l’opposition Soumaïla Cissé qui vient en tête de cette élection avec 51,75% face au candidat de l’EPM (Ensemble pour le Mali), Ibrahim Boubacar Kéïta. Toujours selon eux (les marcheurs), le Ministre de l’Administration Territoriale et les sages de la Cour Constitutionnelle ont été complices de cette mascarade électorale faisant du Président IBK le candidat élu par la fraude avec un taux de 67,17%. C’est justement ces résultats qui ne reflètent ni la vérité des urnes ni le vote des Maliens que l’opposition conteste. Leur moyen est la marche pacifique autant de fois et aussi longtemps que cette vérité des urnes et les vrais votes des Maliens leur seront restitués. C’est de la bonne guerre ; car, la marche et tout autre mouvement pacifique sont reconnus par la loi électorale malienne aux Hommes et aux partis politiques.
Abdoulaye Faman Coulibaly : LE COMBAT