Le Coordinateur des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS), Issa Kaou NDjim a animé un point de presse au cours duquel il a présenté leur plan de structuration sur l’ensemble du territoire national et a réaffirmé leur soutien aux autorités de la transition. C’était mardi 10 novembre 2020, au siège de la CMAS à Faso Kanu.
À l’entame du point de presse, une minute de silence a été observée en la mémoire de l’ancien Président du Mali, Amadou Toumani Touré décédé quelques heures avant. Ainsi, le coordinateur de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS), Issa Kaou Djim après la lecture de la déclaration liminaire, a indiqué que le mouvement est présent dans les 6 communes du district de Bamako, à Kati, Kalaban Coro et à Kayes, et compte s’implanter un peu partout. Avant d’ajouter que, du 28 novembre 2020 au 10 janvier 2021, la CMAS procédera à la mise en place des coordinations du district de Bamako, de Koutiala et de Ségou, le bureau local de Kéniéba. Il a déclaré qu’une assemblée générale est également prévue à Kayes le 9 janvier 2021.
Au cours de son exposé, le Coordinateur a profité de l’occasion pour appeler d’autres groupements et associations politique à rejoindre leur mouvement en s’adressant au secrétariat permanent de la CMAS au siège du mouvement.
Aussi, il a rappelé le soutien total de la CMAS aux autorités de la transition à qui il demande même la prise d’un décret exceptionnel qui interdirait les grèves et autres contestations sociales pendant cette période de la transition, et appelle le Président Bah NDaw et son équipe à agir, car selon lui, deux mois déjà après leur installation au pouvoir la population tarde à voir des actions.
Il est à noter que le ministre de l’Emploi et de la Fonction Publique est un membre de ladite coordination, et est le président des jeunes de la CMAS
Concernant les revendications syndicales, dont celles de l’UNTM, des surveillants de prison, des syndicats de santé, entre autres, le Coordinateur NDjim estime que le changement doit être collectif pour une transition réussie à travers des critiques constructives. Pour lui : « si tout le monde doit réclamer son droit, le pays va disparaître. Dans cette situation difficile, la meilleure façon c’est de renoncer momentanément à nos droits », explique-t-il, avant d’ajouter que le patriotisme est d’aider le pays plutôt que de faire des revendications inutiles.
Au cours de la cérémonie, la CMAS n’a pas manqué de féliciter son parrain, l’imam Mahmoud Dicko pour sa désignation comme personnalité de l’année 2020 par le Forum Libre, le samedi dernier au CICB, tout en lui réaffirmant son soutien.
Pour clore son intervention, il a laissé entendre : « nous demandons à Bâ N’Daw de s’assumer et nous allons le soutenir parce que nous allons demander au peuple de sortir. L’acte que le peuple attend de lui c’est de montrer enfin pourquoi il a été choisi pour défendre l’intérêt des Maliens. Notre soutien à la transition n’est pas de chercher à être membres du CNT. Pour nous, la réussite de cette transition est un devoir patriotique ».
Aïssétou Cissé
Source : LE COMBAT