N’ayant pas pris des dispositions pérennes et propices en vue de poser des actions concrètes pour le respect des 18 mois de la durée de la Transition, l’étau se resserre de plus en plus autour des autorités maliennes. Avec les sanctions de la CEDEAO qui sont tombées le dimanche 07 novembre 2021 , ces dernières sont désormais entre le « marteau et l’enclume ».

Des spécialistes en la matière rapportent que les autorités ne pourront pas tenir longtemps dans la mesure où les défis et restrictions sont énormes.

Face à cette situation qui intervient à un moment où nombreuses sont les communautés qui ne savent plus à quel saint se vouer tant les préoccupations comme la cherté de vie, l’insécurité grandissante occupent tous les esprits. Il y a alors lieu de se demander   : Les autorités de la Transition, les Institutions de la Transition et les personnes concernées par les sanctions pourront-elles résister longtemps ?  Les autorités de la Transition vont-elles faire marche arrière pour se conformer aux exigences de la CEDEAO afin que les sanctions soient levées ? Vont-elles poursuivre le bras de fer avec l’Organisation sous régionale ?

Ce qui est sûr et certain, le Mali est agonisant et « Le bout du tunnel » ne semble pas être pour demain. Le processus électoral devant aboutir à des (…)

TOUGOUNA A. TRAORE

Source: NOUVEL HORIZON