Ouverte lundi dans la capitale togolaise pour prendre fin vendredi, cette rencontre vise à chercher un modèle de calcul unique pour l’ensemble des 15 pays membres de la CEDEAO, alors qu’une monnaie commune est envisagée à l’horizon 2020.
Durant cinq jours, les experts venus des 15 pays de la CEDEAO établissent, pour chaque pays, l’état des lieux sur les pratiques en matière de méthodologies, de nomenclatures et des manuels de mise en œuvre.
Associées à l’organisation de la rencontre, la société AFRISAT et la Banque africaine de développement (BAD) ont présenté des exposés théoriques et pratiques sur les IHPC et la compilation des parités du pouvoir d’achat.
Il est relevé dans les pays de la CEDEAO que la prise en charge des activités du Programme de comparaison international (PCI) se heurte à des obstacles liés en partie au manque de maitrise du mode de calcul de la parité du pouvoir d’achat, qui est un indicateur clé.
Au regard de la situation qui prévaut, les experts ont identifié les points communs et ceux de divergences dans les différentes méthodologies au niveau des Etats et des communautés économiques régionales.
Ils devront identifier les différents outils de traitement dans la sous-région et évaluer leur impact sur l’intégration de l’Indice des prix à la consommation (IPC) et de l’IHPC.
La complexité du sujet réside dans le fait que la CEDEAO inclut également la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) qui a une monnaie commune et sept autres pays avec différentes monnaies.
La CEDEAO regroupe la Gambie, le Nigeria, le Ghana, le Liberia, la Sierra Léone, le Cap-Vert, la Guinée et les huit pays constituant l’UEMOA : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger, Mali, Guinée-Bissau, Sénégal et Togo.