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La Can-2023 sans Bavieux ?

Le football est tout simplement magique ! Comme la musique, il a le don d’adoucir mœurs,
de calmer les ardeurs, de dissiper les douleurs… Que sais-je d’autres ? Assurément, cette liste est
loin d’être exhaustive.

Ainsi, vendredi dernier, des férus du ballon rond en ont administré la preuve à travers une tournée des quartiers pour s’assurer que l’électricité est là pour ne rien manquer de la rencontre pour la 3e place opposant les Aiglonnets à leurs homologues argentins, épilogue de leur Mondial U17.

Qui plus est, à l’heure de la prière collective du vendredi. On peut avouer que ce “manquement au devoir”, pour ceux d’entre eux qui sont des musulmans pratiquants, n’aura pas été “vain”, les Aiglonnets
ayant dominé leurs adversaires (3-0), laissant par moments entrevoir qu’ils avaient des possibilités
réelles de remporter le trophée.

Le sort et une certaine inexpérience expliquent l’échec des nôtres aux portes du nirvana sportif
pour des Maliens en quête d’une Coupe majeure depuis plus de 63 ans. Néanmoins, cette 3e
place mondiale dans la compétition des cadets est un succès à saluer et prouve que le football
national se trouve dans une dynamique positive qu’il convient d’entretenir.

Mais faut-il vraiment espérer pour les Aigles, prétendants au trophée de la Coupe d’Afrique des nations (Can/Côte d’Ivoire-2023) avec l’absence du président de la Fédération malienne de football, placé sous mandat de dépôt pour une affaire de détournement présumé alors qu’il était le directeur des services financiers de l’Assemblée nationale ? La réponse est mitigée.
Gros bonnet du football mondial, l’ombre de Mamoutou Touré dit Bavieux risque en effet de planer sur la compétition s’il devait encore rester en prison. Son absence à la phase finale risque
de jouer sur le mental des guerriers sur le terrain ; ce serait comme une armée sans commandant
en chef.

Par contre, une mesure d’assouplissement pour lui pourrait être le prélude du bonheur tant attendu sur le plan sportif par tout notre peuple. La liberté provisoire pour Bavieux va certainement galvaniser les joueurs, l’encadrement technique et les supporters à se surpasser afin de combler l’attente de tous.

Alors pourquoi ne pas lui accorder cette faveur au nom de l’apaisement social parce qu’il est prêt à payer sa caution fixée à 300 millions de F CFA, parce qu’il est aussi malade ? Voilà une équation simple à résoudre et sans nul doute que, très prochainement, la raison l’emportera sur la passion.

Bonne semaine à tous !
Majid

Le Focus

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