La Banque Internationale pour le Mali traverse une période cruciale critique de son existence. En zone rouge pour mauvais traitement de salaires, l’établissement financier risque de fermer boutique très bientôt.
De par son réseau et un parc d’automates bancaires dense, la BIM S.a était devenu un acteur majeur du système bancaire au Mali. La banque se vante de sa participation au rehaussement du taux de bancarisation, néanmoins « indéniable sans occulter une meilleure proximité pour une prise en charge efficiente des besoins de la clientèle ».
Au-delà de la mobilisation de collaborateurs sur le terrain pour la satisfaction du client, la BIM S.a a développé des actions en faveur de l’économie malienne, notamment des interventions/ financements dans les secteurs variés de l’économie nationale et internationale, l’offre de produits et services innovants (Crédit Immobilier « SEWA », Plan Épargne Logement, Compte Épargne Hadj, Épargne Jeunes et Adultes, Packs BIM S.a., Crédit Casque, etc.), mission de conseil et d’assistance.
Ces actions ont suscité la confiance de l’ensemble de la population de plus petites – particuliers, maliens de l’extérieur, professionnels… jusqu’aux grandes entreprises nationales ou multinationales. La banque s’est positionnée en apporteur de solutions. Certes. Mais ces qualités sont un château de cartes.
En effet, la BIM Sa dévoile en ces dernier mois sa vraie face. Cet établissement financier brille par son manque de sérieux. Les clients plient bagages, puisque le traitement des salaires est toujours en retard par rapport aux autres établissements.
Selon certaines sources, la banque a des soucis de liquidité pour satisfaire à temps les besoins du client. Le risque est que l’établissement risque de fermer boutique d’ici peu, si rien n’est d’urgence entrepris par ses responsables pour remédier à cette situation.
D.C.A
Le SOFT