« Nous ne serons pas d’accord que les militaires et le M5 se mettent dans un bureau pour décider du sort du pays. Nous disons non à cela. Nous pensons que la Transition est une courte période pendant laquelle on doit mettre l’accent sur l’inclusivité. Personne ne doit être exclu… » Le Parti de gestion du pouvoir a parlé. Il est formellement interdit de bâfrer sans convier le Bélier blanc, sous peine de subir les foudres de son intrépide secrétaire général. Que les ‘’soudards’’ se le tienne pour dit ! Que sa Suprême Tigrerie primatoriale se le tienne pour dit également. Ce qui est dit est dit.
Pour montrer qu’ils ne sont pas des plaisantins, ‘’les partis et regroupements politiques’’ (…) : ‘’déclarent solennellement que la transition doit être consensuelle et que toute initiative ou action unilatérale comporte le risque d’affaiblir la marche du pays et de la Transition. À cet égard, ils recommandent le respect du principe du consensus dans la mise en place de tous les organes de la transition’’. Voici la liste des grognons de la République : ARP, COFOP, ADEMA PASJ, APR, FDP-Mali Kura, PARENA, PDES, PS-Yeelen Kura, UM-RDA. En version facile, ce sont les mêmes qui ont bouffé jusqu’au 18 août. Le temps de digérer dans le traumatisme d’un élan politique brisé net, les revoilà avec la sébile, pardon des exigences relatives à une Transition consensuelle. C’est le lieu de dire Merci à ATT (paix à son âme) d’avoir introduit une si belle expression dans le vocabulaire politique de notre pays ! Merci à la CEDEAO d’en avoir fait une exigence non négociable ! Parce qu’elle ouvre la porte du banquet national à tous les Lazare de la République.
Bon ! Il ne faut pas quand même réduire le consensus à sa plus simple expression d’orgie. Il porte également sur la mise en place des organes de la Transition !
En français facile, ces partis et regroupements politiques ont géré avec Ladji Bourama. Ils doivent gérer également avec ceux qui l’ont dégommé. Sapristi ! Qu’ils ont un incroyable talent !
Source: Info-Matin