A Kidal, les forces françaises de l’Opération Barkhane ont perquisitionné, samedi 28 janvier, le domicile du pire des sanguinaires, Iyad Ag Aly, chef du groupe djihadiste Ançardine et parmi les hauts responsables de la tribu des Ifoghas.
Des soldats français ont procédé à une fouille minutieuse de la maison du chef djihadiste pendant que d’autres étaient positionnés sur le toit de la maison et aux alentours, ont rapporté des sources d’Alakhbar.
Les militaires français rapporte Alakbar ont saisi des téléphones portables et des bijoux de la veuve du défunt chef touareg Bahanga laquelle se retrouvait avec ses filles au domicile perquisitionné.
Il s’agit de la première perquisition des forces françaises du domicile de Iyad Ag Aly depuis le déclenchement de l’intervention militaire en janvier 2013.
Il faut dire qu’avant et après l’occupation des régions du nord, Iyad Ag Ghaly a été pour beaucoup dans la multiplication des violences contre les populations, les forces armées maliennes, Berkhane et la Minusma. Après la signature de l’Accord d’Alger censé ramené la paix, Iyad pour n’avoir pas été associé au processus de paix a juré de ne rien laissé sur son passage. La violence terroriste a refait surface dans les trois régions. C’est des attentats, des embuscades contre les forces militaires et des enlèvements de personnes et voitures qui sont monnaie courante.
Près de quatre ans après l’intervention militaire française, le nord et le centre du pays sont toujours la cible des rebelles islamistes.
Pas un jour ou presque sans attaque au Mali. Forces gouvernementales et populations civiles, rebelles touareg et arabes de l’Azawad la partie septentrionale du pays qu’ils revendiquent, casques bleus de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et soldats français de l’opération « Barkhane » sont les cibles quasi quotidiennes de la guérilla menée par les groupes djihadistes toujours implantés au Mali.
Le pire des tortionnaires n’a pas laissé de doutes sur sa volonté de saboter le processus de paix. Piqué au vif, le sanguinaire qui mène une guerre asymétrique et circule entre le sud de l’Algérie et Kidal sans être inquiété.
Amadou Sidibé
La rédaction