Le 11 octobre 2018, les gouvernements du Mali et du Sénégal ont souhaité renouveler la gouvernance de Dakar/Bamako Ferroviaire qui est l’organe de gestion qui a été substitué à la société Trans rail SA en mars 2016. Dans cette dynamique de changement, Kibily Touré a été porté à la tête de l’organe dit étatique que partage le Mali et le Sénégal appelée direction générale de Dakar/ Bamako Ferroviaire, ligne transnationale où 644 Km sont du côté du Mali et 641 Km au Sénégal.
L’administrateur directeur général, Kibily Touré, entouré de ses collaborateurs, des syndicats, et autres parties prenantes de la gestion de Dakar/ Bamako Ferroviaire, après prises de contact au Sénégal et au Mali, a bouclé ses prises de contact le vendredi 11 janvier 2019, par une conférence de presse au siège de la direction générale Dakar / Bamako Ferroviaire, pour échanger avec la presse, étant vecteur de communication entre les structures les populations, et décideurs.
Aux responsabilités depuis neuf semaines, dit l’administrateur général, ont été utilisées à comprendre la structure, mais aussi à rencontrer les cadres, le personnel pour nous faire comprendre ce qu’il y a comme problématique, comme avancée, comme difficulté. A la suite de ça, poursuit-il, nous avons le 28 décembre les cadres des deux structures pour échanger avec eux sur la vision que nous avions tirés de l’analyse des cinq six semaines de travail. Ensuite, nous avons rencontré les partenaires sociaux (les différents syndicats) pour échanger avec eux et leur soumettre aussi notre vision, notre diagnostic de l’entreprise, à la suite de ça, pouvoir nourrir de leur réflexion ou de leur observation, l’élaboration ou le parachèvement d’un plan d’action qui devrait être soumis aux deux Etats.
La grève des travailleurs de Dakar/ Bamako ferroviaire côté du Mali qui sont a 9 neuf mois sans salaires s‘est invitée dans les questions. A cette situation malheureuse, le nouvel administrateur directeur général, Kibily Touré, a dit : « On ne peut pas ne pas être, au-delà à être sensible à leur situation, on ne peut à ne pas être même solidaire de l’ensemble du personnel dans les préoccupations salariales, mais plus que ça, j’en suis solidaire, dans ma démarche et ma hantise. C’est la même chose qui se passe de deux côtés. Je pense qu’on est dans le même modèle économique, le destin des gens c’est le même. J’ai dis aux syndicats que je restai ouvert au dialogue social, mettre en place des mécanismes, des rencontres régulières, car l’entreprise est dans une crise pour la faire sortir de cette situation. Au delà des problèmes de salaires, mais il faut que les activités reprennent. C’est la reprise des activités qui peut nous procurer des recettes, et ce sont ces recettes qui peuvent nous permettre de faire face à nos charges de fonctionnement dont les charges salariales. Nous sommes des partenaires. Dans les préoccupations salariales, vous avez compris étant donné que les l’entreprise elle-même n’est pas en mesure d’assurer les paiements, ce sont les deux Etats qui ont pris des engagements pour les payer. Je pense qu’aujourd’hui le plus important, si on veut aider les salariés Dkar/ Bamako Ferroviaire, il faut être dans la même dynamique, avoir la même vision. Bref, j’en suis plus que sensible et solidaire. Nous sommes aussi une structure qui est la propriété des deux Etats. C’est pourquoi il y a des questions qui ne peuvent être tranchées qu’au niveau des deux Etats. Le comité inter-état devrait rapidement se réunir, c’est à ce niveau que nous administrateurs pourrons porter à la connaissance des deux Etats nos propositions sur certains sujets, pour sortir de cette situation », a déclaré l’administrateur directeur général Kibily Touré.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain