Mardi 10 avril 2018, le Kenya a subi un drame. Un autocar est tombé dans une rivière en faisant 17 morts et près de 40 blessés. Aux dires de la police, cet accident relève d’une erreur humaine.

Le chauffeur aurait perdu le contrôle du véhicule. Cela est intervenu quand il avait voulu éviter un autre obstacle. Un car venait dans l’autre sens inverse, le conducteur aurait voulu éviter toute collision contre ce dernier. À ce titre, il s’est retrouvé dans une rivière. Il s’agit de la rivière du Comté de Narok située au sud-ouest du Kenya.

Cet accident a eu lieu, aux dires de la police, à cause du mauvais signal qu’ont donné les contrôleurs du passage des véhicules sur le pont. Cette erreur humaine a causé la mort de 17 personnes et a été à la source de la blessure d’une quarantaine d’usagers.

Ces genres d’accidents se produiraient habituellement  sur les routes kenyanes d’après les analyses des statistiques officielles. En effet, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ils seraient 12 000 personnes à perdre la vie chaque année dans les accidents de la circulation. Ce chiffre n’est pas statique puisque d’autres évoquent des chiffres différents.

Il faut noter que la plupart des accidents sur les voies publiques restent tributaires au mauvais état des routes, à l’excès des vitesses, à des pratiques inappropriées des conducteurs au volant (drogues, téléphones, télévision, etc.), l’état des véhicules qui ne bénéficient d’aucune visite technique. Ces phénomènes constituent les principales causes qui sont à la source des principaux accidents sur la plupart des voies publiques non seulement au Kenya, mais aussi en Afrique dans la généralité.  À ce titre, le contrôle de la circulation routière doit s’accentuer davantage sur les voies publiques partout en Afrique.

Fousseni TOGOLA.

Source: Le Pays