Les populations du secteur 5 de Légal-Ségou, un quartier populaire de Kayes, ont lancé un grand ouf de soulagement en fin de semaine dernière, après avoir reçu leur part de vivres dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Les opérations de distribution des sacs de farine ont débuté le 17 juillet 2020 à l’école de Légal-Ségou 1er cycle4. Il y avait un grand attroupement devant le portail de cet établissement de l’enseignement fondamental. Après la grande prière du vendredi, notre équipe de reportage a trouvé des gens massés devant le portail de l’école, en train de suivre l’appel. Chaque bénéficiaire avait droit à quatre sacs de farine.
L’opération s’est déroulée en présence du chef de quartier et de ses conseillers. Certaines personnes transportaient leurs sacs dans des brouettes. D’autres utilisaient plutôt leurs motos.
«C’est une opération de distribution gratuite de vivres. Les vivres ont été remis aux six secteurs du quartier. Chacun de ces secteurs a eu 20 tonnes, soit 800 sacs. On a prévu 4 sacs pour chaque ménage, même si une seule concession ou cour peut compter 2 ménages ou plus. Nous avons recensé tous les ménages en vue de bien mener notre opération dans la transparence et dans l’équité. Nous ne pouvons que remercier le donateur pour ce geste de bonne volonté », confie Kardjigué Camara, un conseiller du chef de quartier de Légal-Ségou.
Baïdy Coulibaly, l’un des bénéficiaires, ne pouvait qu’exprimer sa joie lors de cette opération de distribution de vivres qui coïncide avec le début de l’hivernage dans la cité des Rails. «Nous sommes très contents de cette opération. C’est une aide précieuse pour les familles en cette période difficile de l’année», déclare ce soudeur, après avoir enlevé ses sacs de farine.
Il faut rappeler que le gouverneur de la Région de Kayes, l’inspecteur général de police Mahamadou Zoumana Sidibé, avait procédé le 25 juin 2020 au lancement officiel de l’opération de distribution de 1.270 tonnes de denrées alimentaires. Cette distribution de vivres vient à point nommé dans la 1ère région administrative du Mali, où le besoin en céréales se fait énormément sentir. à travers ce geste, le gouvernement allège les souffrances des populations, surtout les couches démunies. Selon le rapport de la campagne agricole 2019, le déficit céréalier est estimé à 109.505 tonnes contre un léger excédent de 28.165 tonnes durant la précédente campagne.
Bandé Moussa SISSOKO
Amap-Kayes
Source : L’ESSOR