Il servait de « coach mental » à la victime, âgée d’une douzaine d’années.
Le tribunal correctionnel de Nivelles a condamné jeudi Gilles V., un instituteur habitant à Braine-le-Château, à 18 mois d’emprisonnement assortis d’un sursis probatoire total. L’homme a commis un attentat à la pudeur, le 20 septembre 2013, sur le fils d’une de ses collègues à qui il avait rendu visite. Après la visite du prévenu, le garçon a confié à sa mère qu’il lui avait touché les fesses et le sexe. Le tribunal a aussi ordonné une interdiction durant dix ans de participer à un enseignement public ou privé accueillant des mineurs. Le jour des faits, le prévenu était monté en soirée dans la chambre de l’enfant.
Le lendemain, ce dernier a confié à sa mère que l’homme lui avait fait un massage, et lui avait caressé les fesses et le sexe en lui disant qu’il était beau. Le prévenu reconnaissait avoir adopté une attitude inadéquate en pratiquant un massage qui avait peut-être mis le garçon mal à l’aise. Mais il affirmait qu’il s’était limité au dos et aux trapèzes, contestant donc des attouchements à caractère sexuel.
Après la plainte, Gilles V. a été écarté de ses activités d’enseignement. Pour bénéficier du sursis probatoire qui assortit les 18 mois d’emprisonnement infligés jeudi, le prévenu devra notamment se prêter à un suivi psychologique et participer à un programme destiné aux auteurs d’infractions à caractère sexuel.
source : Autre Presse