Le collectif de soutien à Yaya Cissé, manifeste ce mardi devant l’Ambassade de la République islamique de Mauritanie à Bamako.
L’objectif est de demander la libération immédiate de Yaya Cissé, malien de Tombouctou condamné en Mauritanie pour assassinat, depuis bientôt 5 ans. Selon Amadou B Konaté, porte-parole de la famille de Yaya, on reproche à Yaya Cissé d’avoir été vu, selon le témoignage d’une personne, pour la dernière fois avec le vieux Ould El Mane. Un témoignage que M. Cissé dément catégoriquement.
« Cependant, malgré l’absence de preuve et de mobile pour confirmer les faits reprochés à Yaya Cissé, par la cour hormis un aveu obtenu par la torture à la police judiciaire il est en prison depuis bientôt 5 ans. Et est condamné d’avoir commis le crime de complicité d’assassinat en vertu des articles 54 et 272 du code pénal mauritanien. Sans preuve réelle aucune », déclare le porte-parole sous le contrôle des avocats des avocats malien et Mauritanien de Yaya Cissé.
D’ailleurs toutes les enquêtes de nos avocats et nos notaires prouvent clairement qu’au moment de l’assassinant du vieux Ould El Mane que Yaya Cissé était au Mali. « En effet, il s’est avéré que Yaya Cissé était à Bamako, au moment des faits.
Son billet d’avion, le cachet sur son passeport, les relevés téléphoniques et les personnes avec qui il est rentré en contact le prouvent aisément », souligne la déclaration. Le collectif de soutien et la famille de Yaya demandent une fois de plus l’indulgence des autorités de notre pays et celles de la Mauritanie pour que toute la lumière soit faite sur son cas, qui n’est tout autre, qu’un cas d’erreur judiciaire.
Au moment de son arrestation, Yaya avait la casquette de président de l’association Yèrèko des Maliens de Nouadhibou, qui militait activement contre l’immigration clandestine. Entreprenant et courageux, il va ouvrir sa propre entreprise SOCOTT SARL, en juin 1999 à Koulikoro, à 22 ans. Après, il a transféré son entreprise à Kayes, avant d’aller s’installer en Mauritanie sur les conseils de Cheick Bouyé Haidara (le chérif du Nioro) en 2003, d’après nos sources.
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