Le palais des sports a abrité la première édition des journées culturelles du Mandé le samedi 13 janvier 2018. Le chef du bolon ba était le président de la République Ibrahim Boubacar Keita. On y notait en plus des mandinka du Mali, ceux de la Guinée Conakry. Le but ultime de ces journées était de réunir la grande famille du Mandé d’antan, partager l’histoire du Mandé aux nouvelles générations à travers la culture (les champs et danse), mais aussi et surtout de se pencher sur les questions brulantes du Mali et du Mandé.
Le président dans ses mots de bienvenue affirme que le peuple du manding est dévoué à instaurer voir renforcer la paix et la quiétude entre les peuples du Mali. Il ajoute que « les crises sécuritaires et institutionnelles du moment n’étant qu’un test de capacité pour notre vaillant peuple de les transcender avec la conviction d’un avenir promis. Tous les grands peuples sont passés par là, c’est le tour aujourd’hui du Mali de connaitre l’humiliation sans que celle-ci ne soit une fatalité pour autant ».
Pour sa part le représentant de l’Agence Mandé de la guinée dira que sa structure a été créee de la même manière que le grand forum. En effet elle est créee grâce aux crises cycliques entre le peuple guinéen. Selon lui ces journées peuvent et doivent être un cadre de réunir la grande famille du mandé de la Guinée et du Mali. Il a salué l’esprit de fraternité du Mali lors de la crise d’Ebola.
Les chefs du Mandé d’antan ont su la valeur de la paix et l’union d’où la charte de kouroukan fouga. Deux point saillants de cette charte interpellent tout le monde à savoir nul ne portera atteinte à son voisin, chacun de ses chefs se sont jurés à créer la convivialité entre ses voisins. Ses deux jours de réflexion des Mandinka sont très importants dans la vie du Mali car les thèmes qui seront débattus sont plus que d’actualité.
Le chef du bolon ba a exhorté le soutien du peuple du Mandé dans sa exaltante mission de gestion du Mali. « Nous n’avons pas trouvé les choses faciles, nous avons fait beaucoup car le Mali vient de très loin. La réussite de ma gestion ne fait qu’honorer les mandinkas ». Au terme de la cérémonie d’ouverture, une dizaine de personnes ont reçu des attestations de reconnaissances pour leur dévouement au rayonnement de la culture du Mandé.
Bissidi Simpara
La Sirène