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JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME : Bouter le paludisme hors du Mali d’ici 2030

En prélude à la Journée internationale de lutte contre le paludisme célébrée chaque 25 avril, le programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a organisé une conférence, le 23 avril dans l’enceinte de leurs locaux.

Elle était présidée par leur directeur, Dr. Idrissa Cissé, en présence du représentant du ministère de Santé et de l’Hygiène publique, Markatié Daou, des représentants des partenaires et d’autres personnalités du domaine de santé.
L’objectif de cette conférence de présence est d’informer l’opinion nationale et internationale sur l’état de la lutte contre le paludisme, les stratégies mises en œuvres pour y arriver et les résultats par le PNLP. Le thème retenu pour cette 12e édition est « Zéro palu ! Je m’engage ».
Le paludisme est un véritable fléau et l’une des plus grandes causes de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. D’ailleurs, selon le rapport 2018de l’organisation mondiale de la santé, le nombre de cas de paludisme a été estimé 219 millions, en 2017 et 435 000 décès dont majorité en Afrique et un enfant meurt, dans le monde de paludisme, chaque deux minutes. Pour le même rapport, 90 % des cas de paludisme surviennent en Afrique et 80 % des décès sont dus à cette maladie.
Au Mali, pour pallier ce fléau, le PNLP a fait à la lutte contre le paludisme une priorité nationale. Pour y arrivé, le programme national de lutte contre le paludisme a adhéré à plusieurs conventions telles que l’Initiative Roll Malaria en 1999 ; la Déclaration d’Abuja du 25 avril 2000 ; les Objectifs du développement durable (ODD). Selon annuaire statistique du Système local d’information sanitaire 2018 (SLIS), 2 614 104 cas confirmés, soit 39 % des motifs de consultations ; 1 863 131 cas simples et 750 973 cas graves et 1010 décès soit un taux de létalité de 0,38 %.
Les stratégies mises en œuvre pour lutter contre ce fléau sont exprimées en axes. En matière de prévention, 84 % de taux d’utilisation de MILD chez les enfants de moins de 5 ans et 89 %chez les femmes enceintes selon l’EDSVI de 2018 ; 44 % de traitement préventif intermittent (TPI) du paludisme à la sulphadoxime Piryméthamine (SP3) chez la femme enceinte ; la chimio prévention du paludisme saisonnier chez les enfants de moins de 5 ans de l’étendue du territoire depuis 2016 ; la pulvérisation intra-domiciliaire en 2018 et la recherche sur la vaccination en cours dont un candidat testé chez les adultes avec 52 % d’efficacité.
En matière de prise en charge des cas de paludisme, il y a la gratuite des MILD, CTA et artesunate injectable aux enfants de moins de 5 ans et aux femmes enceintes, la gratuité de SP aux femmes enceintes, la gratuite des TDR pour toute la population, la subvention des CTA pour les autres couches de la population entre autres.
Ainsi tous les efforts fournis ont abouti des résultats encourageants. Par exemples, 1 681 361 MILD ont été distribuées en routine : 79,28 % des femmes enceintes en CPN et 78,60 % des enfants ayant fait l’objet de vaccin de la rougeole ; 95 % des cas suspects diagnostiqués par la GE ou le TDR ; 59% confirmés par GE ou le TDR et 9 7% de paludisme simple traités par CTA.
B. M.

Source: lepointdumali

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