Dans le cadre de la commémoration de la Journée mondiale de l’enseignant, la coordination des syndicats d’enseignants du Burkina Faso prévoit une grande marche ainsi qu’un meeting géant ce vendredi 5 octobre 2018 sur toute l’étendue du territoire national. Les deux principales doléances à défendre sont la sécurité de personnels enseignants ainsi que l’application du protocole d’accord du 28 janvier 2018.

Comme d’habitude, le 5 octobre de chaque année, le monde entier fête la Journée mondiale de l’enseignant. C’est dans ce cadre-là que, le vendredi 28 septembre dernier, la Coordination nationale des syndicats de l’éducation du Burkina a animé une conférence de presse dans le but d’informer l’opinion publique qu’elle ne restera pas en marge de cette commémoration qu’elle entend marquer par une marche-meeting, le jour même de cette commémoration.

Aux dires de Souleymane Baiel, secrétaire général de la Fédération des syndicats nationaux de l’éducation et de la recherche, joint par le journal Burkina 24, cette journée inoubliable sera aussi marquée par le lancement des activités syndicales de la Coordination Nationale des Syndicats de l’Education. En outre, deux questions essentielles guideront ces manifestations lors de cette marche-meeting sur l’ensemble du territoire national.

Dans un premier temps, la question sécuritaire sera évoquée, ils demanderont aux autorités compétentes de prendre des mesures idoines dans le but de faire régner la sécurité sur toute l’étendue du territoire national. En effet, plusieurs incidents se sont produits au cours de l’année scolaire écoulée, au cours desquels plusieurs écoles ont été démolies au Sahel, des personnels enseignants ont été assassinés sans oublier qu’à l’Est du pays des écoles ont été brulées le mois dernier. D’où cette explication du secrétaire général Souleymane Badiel « Ces dernière situations ne nous rassurent pas que la sérénité soit revenue dans ces zones pour une rentrée sans trop de couacs sur le terrain. »

Le second sujet est surtout focalisé sur l’application du protocole d’accord signé entre la Coordination nationale des syndicats de l’éducation et le ministère de l’Education nationale. C’est ainsi que « Des points importants ne sont pas encore mis en œuvre, quand bien même les échéances sont échues depuis belle lurette », a tenu à préciser le secrétaire général de la F-SYNTER. Cette déclaration du secrétaire général nous prouve que les syndicats ne sont pas satisfaits concernant la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre le ministère en charge de l’Education et les syndicats de l’éducation. Par conséquent, la Coordination nationale des syndicats de l’Education demande au gouvernement l’application correcte du protocole d’accord signé le 28 janvier 2018 dans le but du bon fonctionnement de l’année scolaire 2018-2019.

Bakary FOMBA, Stagiaire

Source: Le Pays