Le 5 juin est consacré à la célébration de la journée internationale de l’environnement. Au Mali, la cérémonie officielle est prévue cette semaine. Ainsi en a décidé le programme du Premier ministre.
La ville de Kita est retenue pour abriter les cérémonies de lancement de la 25e édition de la journée internationale de l’environnement. Mais le mardi 5 juin, l’événement a été sobrement lancé dans la cité de l’arachide par l’organisation d’autres activités. Pour pallier ce vide, l’AEDD a eu l’ingénieuse idée d’organiser des leçons modèles sur la désertification à l’intention des élèves de Kita.
Selon le programme initialement concocté par l’AEDD, le lancement officiel est placé sous la présidence du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga. Mais l’organisation a été contrariée par le calendrier du Premier ministre, parti à San pour la célébration du Sanke Mô, le jeudi 6 janvier.
Finalement à cause de ce remue-ménage, la journée internationale de l’environnement sensée être lancée le 5 juin, date internationale officielle et immuable a été reportée au courant de cette semaine. Un manque de respect aux calendriers de journées internationales. C’est comme si la célébration du 1er mai, fête du travail ou une quelconque date était décalée de quelques jours plus tard.
Ce report est une aberration de la part de l’AEDD en ce sens que pour respecter la tradition, le lancement pouvait se faire par le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable. En cas d’empêchement de celui-ci, le directeur général de l’AEDD pouvait se sacrifier au rituel par délégation de pouvoir. Ce fut le cas lors de la 24e édition en 2023, lancée à Koutiala. En cette édition, le premier responsable de l’AEDD d’alors avait présidé au nom du Premier ministre (son ministre étant pris par l’organisation d’un autre événement), la cérémonie officielle de lancement.
Abdrahamane Dicko