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Journée internationale de la paix : Les jeunes demandent une plus grande implication dans la mise en œuvre de l’accord

Le cadre enchanteur de l’hôtel « Sheraton » de Bamako a abrité, du 18 au 20 septembre, un atelier de renforcement des capacités sur l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Destinée aux jeunes maliens, cette rencontreplacée sous le thème: « Le droit à la paix » a été organisée par la branche malienne du Réseau des adolescents et jeunes en Population et développement de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AfriYAN en anglais) avec le soutien de la MINUSMA. Durant trois jours, il s’agissait pour les conférenciers de s’entretenir avec les participants sur différentes thématiques telles que la sécurité, le processus DDR, la bonne gouvernance, l’accès à la justice, la protection des civils, des enfants et des femmes, la promotion et la protection des droits de l’homme.

Cette activité entre dans le cadre des événements marquant la 37e édition de la journée internationale de la paix ainsi que le 70e anniversaire de la Déclaration des Droits de l’Homme.

Elle visait à renforcer les capacités des jeunes afin qu’ils s’approprient davantage le processus de paix à travers la mise en œuvre effective de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Parmi les présentations faites lors de ces journées figurent entre autres, l’historique de la crise malienne de 2012, le déploiement et mandat de la MINUSMA, l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, les questions politico-institutionnelles, le processus DDR et RSS, la protection des enfants, les Femmes, etc. Parmi les experts qui ont intervenu on peut citer le Secrétaire Permanent du bureau du Haut Représentant du Chef de l’Etat pour la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, Inhaye Ag Mohamed, Samantha Buonvino, membre du bureau de l’Information Publique de la MINUSMA, DrAly Tounkarasociologue à l’Université des lettres et des sciences humaines de Bamako (ULSHB). Il y avait également de nombreux experts de la MINUSMA, de l’ONG Alliance pour Refonder la Gouvernance en Afrique (ARGA-Mali).

A noter que la cérémonie officielle de cette activité s’est déroulée devant plusieurs personnalités dont le ministre de la Jeunesse, Amadou Koïta, son homologue en charge de la Cohésion Sociale, la Paix et la Réconciliation nationale, Lassine Bouaré, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif, la Coordinatrice de l’Action humanitaire des Nations Unies pour le Mali, Mme Mbaranga Gasarabwe.

L’occasion a donc été mise à profit par le Président du Réseau AfriYan au Mali, Hafizou Boncana d’insister sur le rôle important de la jeunesse sans lequel la paix ne pourra se faire. A cet, il a plaidé pour une plus grande implication des jeunes dans les différentes structures de mise en œuvre de l’accord. Une implication d’ailleurs prônée par les dispositions de l’article 50 de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, ainsi que la Résolution 2250 adoptée par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, en décembre 2015. Cette Résolution insiste sur la nécessité de mobiliser les jeunes artisans de la paix pour la promotion de la paix et la lutte contre l’extrémisme.

Abondant dans le même sens, le Chef de la MINUSMA a promis de tout mettre en œuvre pour que les jeunes et les femmes soient plus représentées dans les structures de mise en œuvre de l’accord. Il s’est engagé à être leur avocat afin qu’ils jouent plus efficacement leur partition dans l’édification de la paix. Quant au ministre de la jeunesse, Amadou Koïta, il a déclaré que «La jeunesse représente 65% de la population malienne. La mise en œuvre de l’Accord ne peut se faire sans elle ».

Saluant les recommandations auxquelles les jeunes sont parvenus, le ministre Lassine Bouaré a indiqué qu’il serait aussi bon que les jeunes s’engagent plus dans la mise en œuvre de l’accord plutôt que dans les structures prévues par ce document. Avant de s’engager à accompagner la jeunesse sur le chemin de l’appropriation de l’accord par le plus grand nombre de Maliens car, selon lui, « sans cela l’Accord ne peut être appliqué ».

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