Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Journée internationale de la démocratie: Me Mountaga Tall exhorte la justice et les pouvoirs publics à libérer les acteurs politiques en détention

A l’occasion de la Journée internationale de la Démocratie instituée par les Nations-Unies et la veille du Maouloud, commémoration de la naissance du Sceau des Prophètes, Muhammad (Paix et Salut sur Lui 1), Me Mountaga Tall, Président du Congrès National d’Initiative Dé mocratique- Faso Yiriwa Ton ( CNID- FYT), responsable du M5-RFP (Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des forces patriotiques) tendance Imam Oumarou Diarra, ancien ministre et ancien député, a fait une déclaration, le 15 septembre 2024, dans laquelle il recommande à la jus tice et aux pouvoirs publics de libérer les acteurs politiques en détention. En cette journée commémorative de la Démocratie, mes premières pensées vont aux acteurs politiques en détention. A la Justice, je rappelle que l’exception que doit rester la détention avant jugement ne peut être remise en cause… J’exhorte ensuite les pouvoirs publics à saisir l’opportunité de la Semaine Nationale de la Réconciliation (SENARE) pour lancer un message fort…», a-t-il dit.

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la démocratie (15 septembre ) et du Maouloud 2024 (16septembre), Me Mountaga Tall a décidé de reprendre la plume. Chers amis, Je suis heureux et reconnaissant de pouvoir rompre deux mois d’absence indépendante de ma volonté, sur notre Plate forme. Quelle belle coïncidence que cette reprise de plume (ou de parole ?) arrive en ce jour du 15 septembre 2024, Journée internationale de la Démocratie instituée par les Nations-Unies et veille du Maou. loud, commémoration de la naissance du Sceau des Prophètes, Muhammad (Paix et Salut sur Lui 1). En cette journée commémorative de la Démocratie, mes premières pensées vont aux acteurs politiques en détention. A la Justice, je rappelle que l’exception que doit rester la détention avant jugement ne peut être remise en cause que lorsque des personnes interpellées sont susceptibles, en cas de maintien en liberté, de troubler l’ordre public, de se soustraire à la justice ou de suborner des témoins. Aucune de ces trois conditions ne pouvant être raisonnablement soutenue à leur encontre, la Justice jouera son rôle de régulateur social en ordonnant dans un premier temps leur mise en liberté, a souligné Me Tall. En outre, il a exhorté les pouvoirs publics, à saisir l’opportunité de la SENARE (15 au 21 septembre) pour lancer un message fort qui ne peut que renforcer la cohésion nationale.

Et qui en aucun cas, dit-il, ne peut les affaiblir. Selon Me Tall, les Démocrates doivent continuer à dénoncer extirper des rangs, ceux qui, arrivés aux affaires, ont piétiné tous les principes et valeurs démocratiques et galvaudé la notion même de Démocratie. Pour lui, ce n’est pas la Démocratie qui est condamnable, mais les mauvaises pratiques auxquelles se sont adonnés certains pseudo-démocrates. D’ailleurs, ajoute-t-il, c’est conscient de cette vérité, que la Charte de la Transition, puis la nouvelle Constitution du Mali du 22 juillet 2023, réaffirme la fidélité du Peuple mallen aux idéaux de tous ceux qui soit tombés au champ d’honneur pour l’avènement d’un Etat de droit et sa volonté de renforcer les acquis démocratiques de la révolution du 26 mars 1991. Enfin, a rappelé en ce jour de Maculoud, que la des Shūra, principe de délibération collective qui régente tous les domaines de la vie matérielle, spirituelle, individuelle, collective ou publique et qui s’entend comme is démocratie au sens moderne du terme est mentionnée aussi bien dans le Coran que dans la pratique du Prophète et de ses Compagnons Donc Faisons meilleurs connaissance avec la Démocratie qui n’a comme alternative que la dictature Protégeons la Démocratie | Ne jetons pas le bébé avec l’eau du Bain  Bon et Heureux Maouloud, a souhaité Me Tall.

A rappeler que le lundi 24 juin 2024, le tribunal de première instance de la com- mune V. du district de Bamako a placé des responsables politiques sous mandat de dépôt pour atteinte à la sûreté de l’Etat et trouble à l’ordre public. Ces responsables politiques avaient été arrêtés, le 20 juin 2024, lors d’une rencontre privée au domicile du Vice-président de l’ADEMA PASJ, l’ancien Ministre Moustapha DICKO Parmi les 11 responsables politiques arrêtés figurent Moustapha Dicko et Yaya Sangaré de l’ADEMA PASJ, Moulaye Hal- dara du PDES, Mamadou Traoré du Parti UNION.


Aguibou Sogodogo

Source:  Le Républicain
Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance